Circulation paralysée, coupures d?électricité, perturbation dans le réseau AEP, les wilayas du Nord-Est vivent des heures difficiles. Selon les services de la météorologie de Constantine, cette vague de froid et de neige nous vient des pays scandinaves. L?amélioration du climat interviendra progressivement à partir de vendredi après-midi. En effet, un froid vif et de la neige ont enveloppé mardi l'ensemble de l'Est algérien, des cultures, au bonheur des fellahs, sont inondées, pourtant de nombreux travailleurs et élèves ont été obligés de s?enfermer chez eux, les routes étant coupées ou devenues impraticables. À Sétif, près de 17 communes, dont Bougaâ, Bouandar, Beni Ourtilane et Babor, ont été isolées, à la suite de la paralysie de la circulation sur les RN 75 et 76. A Skikda, deux bateaux réformés, qui étaient remorqués en direction de la Turquie, se sont échoués lundi soir sur la plage de Ben M'hidi, à la suite d'une violente tempête, ont indiqué les services des gardes-côtes. Ces bateaux, qui n'avaient à leur bord ni équipage ni produits polluants, ont été dirigés par la mer houleuse vers les côtes algériennes après rupture, en pleine mer, des câbles du remorqueur qui les conduisait d?Espagne vers la Turquie. À Béjaïa, des tronçons routiers ont été coupés, par la neige, notamment les RN 26 et 12, reliant cette wilaya à Tizi Ouzou. À Constantine, les chutes de neige ont recouvert, dès les premières heures du jour, les hauteurs de la ville, dont Djebel Ouahch et le plateau de Aïn El-Bey, les températures sont très basses et varient entre 0 et 3 degrés sur les régions intérieures. Dans certaines zones élevées, en particulier dans les wilayas de Batna et de Sétif, la neige a atteint 20 cm. À Batna, la circulation automobile sur plusieurs axes routiers était très difficile notamment sur les axes montagneux, en particulier sur les RN 77, reliant Nafla à Merouana, 87, reliant Theniet Rassas à Theniet El-Abed et 31, reliant Aïn Tinne et Arri. Par ailleurs, à El-Tarf, toute la plaine a été submergée ainsi que d'importantes parcelles de terre cultivées. Il en est de même pour la marécageuse de la zone Mekhadda, complètement inondée et dont les eaux en furie menacent de submerger la RN 44.