Résumé de la 2e partie n Abderrahman s'est emporté contre son frère cadet qui devait lui téléphoner, mais ne l'a pas fait. Leur mère a peur de la confrontation. La porte de la chambre où se trouve la vieille femme s'ouvre brutalement. Un homme, le visage crispé, fait irruption. — il n'est pas là ? La femme est effrayée. — voyons Abderrahman, tu sais bien que je suis malade du cœur et qu'il ne faut pas me surprendre de la sorte. L'homme se calme. — excuse-moi, il devait passer me voir, à la société… — c'est de ton frère Karim que tu parles ? Le visage de l'homme se crispe de nouveau. — et de qui voudrais-tu que je parle ? — Il a dû avoir affaire… — les affaires de la société sont primordiales… Par sa faute, nous avons peut-être perdu un client ! Et un important client ! — ne te fâche pas… Mais Abderrahman est vraiment fâché. — c'est un gamin… un gamin et un voyou ! La mère secoue la tête violemment. Elle n'aime vraiment pas qu'on parle ainsi de son cadet. — ne le traite plus de la sorte ! Il est grand maintenant ! — Pour moi, c'est un gamin ! Et je le répète un voyou… Ce n'est pas parce qu'il a fait des études supérieures et que moi je n'en ai pas fait, qu'il doit se croire supérieur à moi ! — je n'ai pas dit cela ! — tu ne l'as pas dit, mais tu l'as pensé ! Il pointe un doigt accusateur vers sa mère. — père aussi le pensait ! — tu ne devrais pas dire cela ! — si, si, il m'a exploité, mais monsieur mon frère, lui, faisait des études… Mais aujourd'hui, père est mort, et c'est moi qui suis au commande de la société, il ne fera pas tout ce qu'il voudra ! La mère soupire. — tu as tort de parler ainsi de ton père… Il vous a bien élevés, il vous a laissé une fortune considérable… — si on ne travaille pas, cette fortune sera dilapidée ! Et cela, ton fils ne veut pas le comprendre ! Il menace de nouveau sa mère. — s'il ne se décarcasse pas, comme je le fais, il n'aura rien de cette fortune ! — tu n'as pas le droit de parler ainsi, moi vivante, vous devez tout partager ! — je savais que tu étais de son côté ! Un bruit de moteur se fait entendre, puis la porte du garage s'ouvre. — il arrive, nous allons discuter ! (à suivre...)