Résumé de la 16e partie n Dans la nuit, des cris retentissent. On croit qu'un voyageur se fait attaquer et les jeunes du village vont lui porter secours. Quelques instants, les jeunes hommes, partis secourir l'inconnu qu'on croit en danger, reviennent, le visage défait. Les questions se mettent aussitôt à fuser. — Que s'est-il passé ? — Vous deviez secourir une personne en danger… — Où est cette personne ? Un jeune, très pâle, répond. — Il n'y avait personne… — Quoi ! Mais on a entendu les cris ! Les femmes insistent. — Ces cris… ça glace le sang dans les veines ! On s'adresse à d'autres jeunes, encore plus éprouvés que le premier. — Vous-mêmes, vous avez entendu les cris ! — Oui… — Et alors ? — Alors, nous sommes allés dans leur direction… — Et cela vous a menés où ? — Les cris venaient du cimetière… — Du cimetière ? On se regarde. — Que faisait cette personne au cimetière ? Le jeune soupire. — Il n'y avait personne dans le cimetière ! — Mais alors, les cris ? — Ils provenaient d'une tombe… — Une tombe ? — Oui, de la tombe de Meriem… On se regarde. Ali, le fils cadet de Meriem, qui a participé à l'expédition, baisse les yeux. — Ali… — Cela s'est passé ainsi… Bientôt tout le monde est au courant. «Les cris proviennent de la tombe de Meriem !» Les cris retentissent toute la nuit, à la grande peur des villageois. Dans la maison de la défunte où se tient la veillée funèbre, c'est la consternation. Maintenant qu'on sait que les cris proviennent de la tombe de Meriem, tous prétendent reconnaître sa voix… — C'est bien elle ! — Comment ne l'a-t-on pas reconnue, dès le départ ! — La pauvre, elle n'a jamais crié aussi fort… Elle qui avait la voix si douce ! (à suivre...)