Pavé n L'actualité de la JS Kabylie, championne d'Algérie en titre, est dominée en ce moment par la démission de son président Mohand-Chérif Hannachi, alors que l'équipe s'apprête à disputer un match important de la Coupe de la CAF. La direction de la jeunesse, des sports et des loisirs (Djsl) de Tizi Ouzou, par l'intermédiaire de son premier responsable, Aït Dib Abdelaziz, a confirmé que Mohand-Chérif Hannachi est démissionnaire de son poste de président du club kabyle à la suite du dépôt (dimanche) d'un document officiel par l'intéressé avant son départ au Maroc où il a rejoint son équipe qui se prépare activement pour son match retour des huitièmes de finale de la CAF contre les Camerounais des Astres de Douala. Evidemment, la Djsl prend acte de cette démission, mais elle ne peut, en aucun cas, la valider car seule l'assemblée générale du club est habilitée à le faire ou à la rejeter. Il faudra donc attendre la tenue de l'assemblée générale ordinaire, qui se tiendra dans les jours à venir, pour connaître le verdict final et la suite que donneront les membres de l'AG à la décision de Hannachi. Sauf que, d'ores et déjà, la quasi-majorité de ses membres est contre le départ du président et elle le fera savoir le jour de l'AGO. De son côté, le comité des supporters du très dynamique Lazri a affiché ouvertement son opposition au départ de Hannachi en adressant une lettre ouverte aux autorités et aux instances du football tout en sensibilisant les fans à se mobiliser autour du grand boss avec la signature d'une motion de soutien. On évoque même l'organisation d'une marche en faveur de Hannachi au cas où ce dernier ne reviendrait pas sur sa décision. Les responsables locaux et les sponsors du club kabyle ne sont pas restés en rade puisqu'ils commencent à s'activer pour tenter de persuader Hannachi à repenser sa démission et à poursuivre sa mission à la tête du club. Ce qui est certain, c'est que cette énième démission de Mohand-Chérif n'est pas une situation nouvelle pour la JSK qui en a connu d'autres par le passé, sauf que cette fois, le président kabyle a joint l'acte à la menace. Mais est-ce suffisant pour dire que ce dernier est vraiment partant de son poste alors que l'opinion sportive, en général, est certainement convaincue du contraire, car connaissant l'attitude de nos présidents de club qui ne tiennent jamais parole lorsqu'il s'agit de leur propre démission.