Dans une rencontre avec la presse tenue, hier, mardi, au Club hippique de Blida, siège du Club des Entrepreneurs et industriels, Aggoun Abdelkader, le tout nouveau président issu des élections tenues au mois de juin dernier et succédant à Taïeb Ezzraïmi, a tenu à préciser que le Club a atteint sa vitesse de croisière et qu'il n'y avait aucune raison de rompre avec les précédentes habitudes. Lui-même membre fondateur du Club il y a dix années, notera que la nouvelle équipe est issue d'élections après consultation des 600 membres par la voie d'une «urne en verre assurant la transparence la plus totale». Un Conseil des jeunes entrepreneurs est une innovation, conçue pour habituer les nouveaux adhérents aux préceptes de la gestion et le Club compte s'élargir au territoire national avec des bureaux à l'est et à l'ouest du pays ainsi qu'au Sud dans un autre temps. M. Aggoun déclarera que l'installation des entreprises étrangères ne peut être préjudiciable aux entreprises algériennes : «L'investissement étranger est le bienvenu ; nous avons en revanche des problèmes avec le commerce dans ses importations à outrance portant atteinte à notre économie.» Précisant encore davantage sa pensée, M. Aggoun dira que «l'entreprise algérienne peut accompagner l'entreprise étrangère dans la sous-traitance qui est également créatrice d'emplois». Cependant, le climat d'affaires n'est pas encourageant et le Club tend lui-même vers l'encouragement et l'intéressement de l'investissement étranger. «Le terrain algérien n'est pas encore bien déblayé et l'importation massive de produits finis de mauvaise qualité est l'affaire d'abord des douanes et de l'administration algérienne tout comme le citoyen devrait être sensibilisé et se prendre en main afin de ne pas acheter ce genre de produits souvent nocifs à la santé», dira encore M. Aggoun. Le Club des entrepreneurs et industriels sera présent à la prochaine foire maghrébine devant se tenir aux Pins maritimes.