Résumé de la 23e partie n Abderrahman incite son frère à demander la main de Linda. Il l'accompagne, ainsi que Kheira la domestique et sa fille Lila. De retour à la maison, Karim ne manque pas de remercier son frère. — tu as été très sympa ! — c'est la moindre des choses ! Dis-moi, j'ai au moins bien parlé, je n'ai pas fait de plaisanterie de mauvais goût ? — non, non… — je t'ai vu tiquer… Karim hausse les épaules. — Ce n'est rien ! — je voudrais que tu me dises ce qui s'est passé ! — je te dis que ce n'est rien ! — tu vas me dire ce que tu as sur le cœur ! Karim est gêné, mais son frère insiste. — tu vas tout me dire ! — Eh bien, c'est quand tu as parlé de villa, de voiture, de domestiques… — ça ne t'a pas plu ? — franchement, non ! — mais pourquoi ? C'est ce qui intéresse le plus les filles et leurs parents… — des domestiques ! — c'est un mot qui les enchante ! — si toi tu considères khalti Kheira et Lila comme des domestiques, moi, pas ! — bon, bon, d'accord pour khalti Kheira et Lila, elles font partie de la famille… Mais si j'ai prononcé le mot «domestiques», c'est pour attiser la convoitise de Linda et de ses parents ! Karim fronce les sourcils. — Linda ne m'épouse pas parce que j'ai des domestiques, une villa et une voiture ! — mais si, tu te trompes ! Abderrahman regarde son frère. Celui-ci est prêt à se mettre en colère. — ah oui, vous allez vous marier parce que vous vous aimez ! — oui, crie Karim, nous nous aimons ! Le frère aîné recule. — bon, bon, je ne dis que l'amour est absent de toute relation entre un homme et une femme… Non, je ne le dis pas ! — mais tu le penses. — il y a l'amour, mais il y a avant tout l'intérêt ! — ça, c'est toi qui le penses ! — c'est la réalité cher frère… Regarde, moi, je suis riche… Toutes les femmes voudraient m'épouser… Mais imagine que je n'ai rien, ou que je sois un petit employé… Personne ne chercherait après moi ! — ça, c'est dans ta tête ! — je ne fais que t'avertir… — garde tes conseils pour toi ! (à suivre...)