Les communes de Damous manquent terriblement de ressources financières. C'est pourquoi les autorités s'efforcent de trouver des moyens de renflouer les caisses. Le chef de la daïra, Boudjemaâ Saila, constate que le manque d'infrastructures d'accueil entrave sérieusement le développement de l'activité touristique dans cette région qui ne manque pourtant pas d'atouts notamment avec ses 6 grandes plages réparties notamment sur les communes de Damous et Larhat. Dans le but de mettre à profit ce potentiel, il a été décidé récemment de confier la gestion de ces plages en concession à de jeunes chômeurs pour une durée de 2 mois contre 10 millions de centimes, suivant un cahier des charges bien défini. Outre le nettoyage, les jeunes se chargent de la gestion des parkings et de certains services de consommation au profit des estivants. A noter aussi que dans le cadre du Plan directeur d'aménagement et d'urbanisme (Pdau), la commune de Damous a dégagé près de 79 hectares pour la zone d'expansion touristique du côté nord et qui n'attend que les investisseurs. «Il y a eu des propositions verbales, mais pas encore de concret», indique le premier vice-président de l'APC. La commune, qui compte près de 18 000 habitants dont 3 500 implantés dans les zones rurales répartis sur 21 douars, est, avant tout, à vocation agricole. Afin de résorber le chômage, les autorités misent beaucoup sur le futur marché de gros qui sera érigé au sud du chef-lieu. Pour le réseau routier, en attendant le tronçon de l'autoroute Est-Ouest, la RN11 demeure l'axe le plus important à côté des chemins de wilaya N°s 4 et 3. côté infrastructures, un centre de formation professionnelle a été réalisé depuis une dizaine d'années et a permis à de nombreux jeunes d'accéder à des projets dans le cadre de l'Ansej.