Résumé de la 1re partie n Le père va au pèlerinage à La Mecque et laisse ses sept filles sous la garde d'un chien mi-humain mi-djinn. mais, en l'absence du père, ces dernières font l'objet de la convoitise de l'ogresse... Elles jurèrent : —Non ma tante, le chien est mort, nous l'avons brûlé comme tu l'as demandé et il n'est plus qu'un tas de cendres. — Allez jeter toutes les cendres dans le puits, leur commanda-t-elle. La plus jeune les entendit, prit une poignée des cendres, la mit dans un tissu qu'elle noua et cacha dans un trou derrière la porte. Les sœurs balayèrent les cendres et les jetèrent dans le puits de la cour. La nuit, l'ogresse revint et par le trou de la serrure : — Sept vierges dans une hutte, tombe la nuit et je les mangerai. Furieusement la poignée de cendres cachée aboya : — Mes crocs pour elles j'arracherai, Mon maître me les a recommandées, Par Dieu tu n'y goûteras jamais ! L'ogresse eut très peur et partit en courant. Le lendemain matin, elle revint et se lamenta : — Ah mes filles ! vous voulez vraiment ma mort, le chien est toujours en vie, vous m'avez trompée, et elle pleura. Les filles jurèrent que le chien avait été égorgé, brûlé et ses cendres jetées dans le puits. Elle insista : — Regardez encore, cherchez partout, sinon moi, votre tante, vous ne me verrez pas auprès de vous et vous resterez seules. Les filles cherchèrent, finirent par trouver la poignée de cendres cachée et la jetèrent dans le puits. Comme leur jeune sœur pleurait, elles la battirent et la poussèrent dans un coin. Quand celle-ci comprit qu'elle n'arriverait pas à les convaincre, elle monta sur le lit en bois et se cacha sous une natte. L'ogresse revint la nuit et par le trou de la serrure dit : — Sept vierges dans une hutte, tombe la nuit et je les mangerai. Rien ne lui répondit et elle partit tranquille. Elle revint le lendemain matin, frappa à la porte comme d'habitude : — Ouvrez la porte ! Les filles ouvrirent, l'ogresse se jeta sur elles et les dévora l'une après l'autre jusqu'à la sixième. Puis, sachant qu'elles étaient sept, elle commença à tourner dans la maison à la recherche de la dernière en reniflant : — Il en reste encore une, je sens l'odeur de la chair fraîche ! Ne la trouvant pas, elle se dit : «Bon, je vais chercher mes enfants, mes frères et mes sœurs, nous viendrons nous installer ici. Je finirai bien par la trouver et je la mangerai elle aussi !» Dès que l'ogresse fut partie, la jeune fille sortit de sous la natte, alla derrière la porte creuser une fosse dans laquelle elle alluma un grand feu. Puis elle recouvrit le brasier avec une plaque de fer usée, poussa la porte sans la fermer complètement et retourna se cacher sous la natte. Un peu plus tard, elle entendit arriver les ogres tumultueux. La première arrivée fut l'ogresse qui poussa la porte avec ses fesses et tomba dans la fosse. Les autres suivirent et furent tous brûlés vifs et réduits en cendres. La jeune fille descendit de sa cachette, referma la porte et attendit son père. Quelques jours plus lard, ce dernier revint du pèlerinage, elle lui raconta ce qui s'était passé et ce qui était arrivé à ses sœurs car elles n'avaient pas voulu l'écouter. Elle lui dit également qu'elles avaient tué le chien et ouvert la porte. Son père lui répondit qu'elles méritaient ce qui leur était arrivé puis la remercia et ils vécurent heureux tous les deux et notre conte traversa la forêt et cette année nous aurons deux et une récolte.