Résumé de la 2e partie n Herschel trouve l'habitude chinoise d'apposer l'empreinte de la main sur un contrat, comme un moyen d'identification efficace. Ce jour-là, c'est le jour de la paye des soldats indiens retraités. Pour Herschel, c'est toujours un casse-tête. Les retraités sont très nombreux et se bousculent pour entrer dans le bureau. Mais le problème n'est pas là : c'est que beaucoup de retraités trichent, passant à la caisse plusieurs fois de suite et touchent ainsi plusieurs indemnités. Le budget alloué est toujours insuffisant et il faut, à chaque fois, pour éviter les émeutes, demander une rallonge. Pour Herschel comme pour les autres membres de l'administration coloniale, il est difficile de reconnaître les retraités et les noms, impossibles à retenir pour un Européen, n'aident pas à l'identification. – il faut arrêter la fraude ! L'ordre vient des supérieurs, et Herschel doit réfléchir à un moyen d'identifier les retraités. C'est alors qu'il pense aux empreintes de la main. L'officier dresse une nouvelle liste des retraités et des ayants droit, en laissant un espace pour l'empreinte du pouce. Il en fait de même pour la quittance de payement. Le premier retraité qui se présente touche sa pension. Il s'apprête à partir quand on lui montre son nom sur une liste. – trempez votre doigt sur le tampon encreur et apposez-le sur la liste ! Le retraité est intrigué, mais il obéit. On lui fait également signer de la même façon la quittance de paiement. – à quoi cela sert-il ? – c'est pour vous empêcher de passer à la caisse une autre fois ! Mais le procédé ne semble pas décourager les fraudeurs. Dès le lendemain, des personnes qui ont déjà touché leur pension, se présentent sous un autre nom. Mais il suffit de consulter les empreintes pour découvrir qu'ils ont déjà été payés. – vous n'êtes qu'un fraudeur ! Des mesures sont prises contre les tricheurs et, depuis ce jour-là, il n'y a plus eu de tentative de fraude. – c'est un véritable miracle ! – c'est le miracle des empreintes ! explique Herschel. Et il explique que le Créateur a doté chacune de ses créatures d'un signe de reconnaissance particulier. Désormais, Herschel va collectionner des centaines d'empreintes digitales sur un carnet. Il va les étudier minutieusement et arriver à la conclusion que le dessin des lignes des premières phalanges des doigts demeurait inchangé, même au bout de plusieurs années. Le visage se ride, les membres s'affaiblissent, la personne devient même méconnaissable, mais l'empreinte de ses phalanges demeurent inchangée ! «Voilà, déclare, enthousiaste, Gersche, voilà un moyen de reconnaître un individu. Pour signer des contrats, pour valider la réception d'une pension, mais aussi pour reconnaître les criminels !» Un moyen de reconnaissance des criminels, voilà une découverte qui allait bouleverser la criminologie !