Avant de rallier la région parisienne pour le second stage de l'équipe nationale, le sélectionneur national Rabah Saâdane sort de ses gonds et s'attaque frontalement à certains membres du bureau fédéral qui, selon lui, ne mettent pas toutes les conditions nécessaires à la disposition des Verts. En réponse, certains membres le descendent en flammes en évoquant son côté «mercenaire». Saâdane, lui, devra faire face à d'autres problèmes comme l'absence de quelques internationaux pour ce stage et le match contre la RD du Congo ; une rencontre qui pose de gros soucis aux organisateurs puisque aucune mairie ne veut la domicilier. En fin de compte, ce match aura lieu au petit stade Maurice-Baquet à Goussainville après avoir été annoncé à Nanterre et d'autres lieux de la banlieue parisienne, un petit et banal stade de campagne. Comme d'habitude, les téléspectateurs algériens n'auront droit à aucune image de ce match de la «honte» d'une sélection trimbalée d'une contrée à une autre, alors qu'en Algérie elle n'a même pas un endroit où nicher. Et devant les tonnes de critiques qui se sont abattues sur la FAF et leur président, Hamid Haddadj, tout étonné, a tenté de justifier ces choix et cette façon de gérer des affaires de la première sélection du pays, mais sans vraiment convaincre grand monde. Poussant le bouchon un peu loin, il avoue que les Verts allaient même jouer à huis clos car l'essentiel était d'accomplir un stage d'évaluation et un match d'appui. Mais alors pourquoi aller quémander chez les autres ce qu'on peut avoir à la maison : un stade et un huis clos. Heureusement que le ridicule ne tue pas.