Résumé de la 4e partie n Les 4 compères réussissent à forcer la porte et récupèrent une moitié de la pierre, mais Hamilton, après avoir échappé de justesse à un policier, constate qu'il a oublié les clés de la Ford... Il fonce vers l'extérieur, rejoint la Ford. Quelle heure est-il ? Hamilton s'aperçoit alors qu'il a perdu son bracelet-montre dans l'aventure. Il fait reculer la voiture jusqu'au chantier, au fond de l'impasse. Puis, tout seul, avec une force décuplée par le désespoir, il traîne le second fragment de la pierre jusqu'au coffre, le redresse et le fait basculer à l'intérieur. Et il démarre. Sans qu'il le sache, le veilleur de nuit de l'abbaye est en train d'appeler la police pour signaler le vol. Hamilton, ivre de la joie de la victoire, se dit qu'il a réussi et que désormais il va devenir un héros national écossais. Mais pour l'instant, il faut s'éloigner de Londres avant que la police n'établisse des barrages. Cependant, par fatigue et par énervement, il se perd dans les petites rues qui entourent l'abbaye, et tourne en rond. Jusqu'au moment où, dans la lumière de ses phares, au milieu d'une ruelle, il voit... Gavin et Alan ! Nouveau problème : avec la charge de la pierre de Scone, impossible de monter tous les trois dans le véhicule. Gavin devra prendre le train. «On se retrouve à la gare de Reading, vers seize heures.» Alan explique alors que Gavin et lui ont aperçu une voiture de police et qu'ils se sont enfuis... en abandonnant le manteau de Hamilton sur les lieux. Son propriétaire ne l'a simplement pas vu dans l'obscurité. Un manteau d'étudiant organisé, avec une belle étiquette à son nom sur la poche intérieure... Alan et Hamilton partent cependant, un peu au hasard, en direction de Rochester. La Ford emprunte un chemin de terre et là, dans un fossé, les «ravisseurs» abandonnent le trésor national écossais. Hamilton est persuadé qu'il est repéré, à cause de l'étiquette de son manteau. Il prévoit donc de déposer Alan à la gare de Reading, pour que celui-ci, seul, retrouve Gavin. Ils loueront tous deux une nouvelle voiture, récupéreront la pierre dans l'eau du fossé et l'emmèneront à Dartmoor. Hamilton, lui, filera vers le pays de Galles avec la Ford. «Mais auparavant, tout de même, se dit Hamilton, il faut retourner à Londres et tenter de récupérer le manteau.» Et que voit-il en arrivant sur le parking ? Le manteau. Gavin et Alan l'ont bien abandonné dans la boue... il est toujours là, en piètre état, il faut l'avouer. Hamilton dépose donc Alan à la gare de Reading, puis se met en route, pour le pays de Galles. Mais puisque la police n'a pas trouvé son manteau, il change d'avis et fait demi-tour pour rejoindre ses deux amis. Heureuse initiative. Car, à la gare de Reading, Alan attend en vain Gavin, qui a raté le train. Hamilton téléphone à Neil, son complice en Ecosse. L'autre est fou de joie : «La presse et la radio n'arrêtent pas de parler de vous. La frontière entre l'Ecosse et l'Angleterre est fermée. Voilà quatre cents ans que nous attendions ça !» Hamilton et Alan prennent la route qui mène au fossé où ils ont abandonné la pierre, la récupèrent et passent une partie de la nuit à la recherche d'une cachette définitive et sûre.