Résumé de la 2e partie n Le cambriolage pour la récupération de la pierre, planifié pour la nuit de Noël, les quatre conspirateurs écossais prennent la route pour Londres le 22 décembre... Aussitôt sur les lieux, Kay et Alan repèrent la route de Dartmoor. Hamilton, de son côté, se harnache avec tous les outils, qui lui donnent un peu l'air d'une femme enceinte. A cinq heures, il pénètre dans l'abbaye, suivi par Gavin qui le couvre. Hamilton repère un chariot, sous lequel il pense se dissimuler jusqu'au moment de l'action. Il s'étend et essaye de garder son sang-froid. Puis il risque un œil : l'abbaye s'est vidée et tout est calme. Gavin est ressorti avec les autres touristes. Hamilton se glisse enfin hors de sa cachette... juste à temps pour tomber nez à nez avec un gardien barbu qui fronce les sourcils. «Que faites-vous là ?» Le jeune Ecossais prend l'air penaud, explique qu'il a été enfermé par erreur et qu'il n'a pas appelé à l'aide par peur du ridicule. L'autre lui dit qu'il a eu de la chance de ne pas avoir été assommé par un gardien de nuit armé de sa matraque... On le reconduit jusqu'à la porte ; il rattrape de justesse la pince-monseigneur qui s'est détachée de sa bretelle ! Le gardien, bon bougre, prend Hamilton pour un sans-domicile et lui propose un peu d'argent. «Alors, Joyeux Noël !» Hamilton retrouve Gavin et lui raconte ses déboires. Il faut rejoindre Kay et Alan. Les quatre jeunes gens envisagent de renouveler leur tentative, mais ils n'ont plus droit à l'erreur : un second échec serait lourd de conséquences psychologiques. Le peuple écossais tout entier serait couvert de ridicule. Ils décident alors de tenter une nouvelle effraction le lendemain soir. Ils passent le reste de la nuit à errer autour de l'abbaye, puis garent leurs deux voitures et se reposent un peu. La journée du lendemain est entièrement consacrée à rôder autour et à l'intérieur de l'abbaye. Kay a pris froid et, toute grelottante, elle doit se reposer dans une chambre d'hôtel ; mais les compatriotes font le serment de la tenir au courant de tout événement nouveau. Les garçons ont découvert que l'une des portes du sanctuaire, celle du «coin des poètes», était en pin, donc plus fragile que les portes de chêne. L'équipe s'inquiète un peu de la fréquence des rondes. Mais ils s'aperçoivent que l'accès à la «porte des poètes» peut être facilité par la présence d'un chantier, installé au bout d'une impasse qui mène à l'abbaye. Une foule joyeuse envahit déjà les rues avoisinantes... A deux heures du matin, ils décident de passer à l'action mais, fidèles à leur promesse, ils vont d'abord récupérer Kay. Le patron de l'hôtel, intrigué par ces jeunes gens qui viennent chercher sa cliente en pleine nuit, intervient en... appelant la police ! Un inspecteur de la sûreté vient les contrôler. «En cette nuit de Noël, on vole des centaines de voitures...» Il note soigneusement le nom et l'adresse de Hamilton. Mais celui-ci ignore le numéro de la voiture qu'il conduit et le nom du garage où elle a été louée par Gavin. Un car de police arrive. On va chercher Gavin qui attend un peu plus loin, dans la Ford. Dieu merci, il possède les documents de la location. Tout s'arrange, avec les excuses de la police. Quatre heures sonnent à Big Ben. Les garçons s'attaquent à la porte du «coin des poètes».