Le Dr Chennoukh, médecin biologiste au CHU de Beni Messous, s'occupe du diagnostic et du suivi biologique des hémophiles et de la surveillance des complications au centre de transfusion sanguine du même établissement. Elle met en garde contre le mariage consanguin qui peut induire l'hémophilie même chez la fille. «Si le mari est hémophile et la femme conductrice sans qu'elle ne soit malade, la fille reçoit la maladie de son père et elle la transmet à son tour à son enfant. Et comme chez nous, il y a trop de mariages consanguins, le risque est réel.»