Les ménages algériens sont confrontés en ce début de mois à de gros dilemmes liés à la conjonction de deux événements synonymes de dépenses : un ramadan budgétivore et une rentrée scolaire aux allures d'un insoluble casse-tête chinois. Autant dire que ce sont là des dépenses faramineuses dont le citoyen moyen ne peut ni assurer ni assumer le coût en raison d'un pouvoir d'achat érodé. En plus de constituer un boulet lourd à traîner pour le commun des Algériens, le ramadan de cette année, loin d'être une exception en soi, s'annonce sous des auspices qui n'ont ni la teneur ni encore moins la «prétention» de soulager un tant soit peu des souffrances que le commun du peuple supporte stoïquement. En plus de devoir supporter les lourdes charges inhérentes au carême, l'Algérien devra prendre en compte les bombes humaines qui peuvent surgir à n'importe quel moment et n'importe où. D'aucuns prient pour que le mois de la Miséricorde de cette année 2008 soit plus clément et moins meurtrier. Aucune garantie toutefois, mais le plus important c'est que l'on reprenne, à nouveau, goût mais surtout plaisir à un mois durant lequel autrefois on se faisait un plaisir immense de jeûner. Mais aussi une époque où l'on piaffait d'impatience dans l'attente de l'illustre hôte …