Le président de l?ASO trouve que le parcours de son équipe est positif à plus d?un titre eu égard aux moyens dont dispose le club. Son souhait : finir parmi les huit premiers. Infosoir : Quelle lecture faites-vous du bilan de la phase aller ? M. Medouar : Disons qu?il est positif et qu?on est satisfait. On ne peut espérer mieux avec les moyens, humains et matériels, dont on dispose. Nous sommes mieux lotis que d?autres clubs qui nous dépassent dans les deux domaines. Et c?est le fruit des efforts de tout un chacun : supporters, dirigeants, entraîneurs et joueurs. Vous attendiez-vous à ces résultats ? Nous n?avons jamais douté de nos capacités, car nous voulions confirmer le bien que l?on pensait de nous la saison dernière. Pourtant, bien des problèmes sont survenus? Heureusement que c?était en début de saison, car on a su gérer ces problèmes. Les jeunes joueurs que nous avons ont été induits en erreur ; la preuve, ils se sont remis au travail avec l?engouement que l?on sait et les résultats ont suivi. Ne dit-on pas «Après la pluie, le beau temps !» Quel est l?apport des autorités locales et des organismes ? On n?a pas cette culture à Chlef. Des promesses, sinon des miettes. Qu?en est-il des sponsors ? Hormis Sonatrach, dont on attend la deuxième tranche à l?instar des autres clubs, et l?Opgi, les autres sponsors ne voient pas en nous le partenaire idéal, mais on attend. On s?attendait au transfert de Zaoui comme secours? Les offres n?étaient pas sérieuses et ne faisaient pas l?affaire ni du club ni du joueur. Alors laisser partir le meilleur élément pour des miettes, c?est inouï, car ça aurait eu des retombées. Quel est le secret quand des joueurs impayés continuent quand même à travailler ? C?est la confiance mutuelle qui existe entre nous. On est ensemble depuis presque sept ans et puis ils savent qu?en cas de disette, il faut patienter. On dit que Medouar a un droit de regard sur le côté technique. Je ne m?immisce pas dans le travail de l?entraîneur, mais s?il y a problème, on en discute professionnellement, car j?ai droit à des comptes rendus, chacun s?assume. Quelle est votre relation avec le public ? On a un public des plus exigeants qui aime son équipe, il y a un comité de supporters qui fait le pont. Comment s?annonce le retour pour l?ASO ? Ce sera difficile. Des équipes qui jouent leur survie, d?autres qui joueront le titre. On ne se fera pas de cadeaux. Pourvu que l?éthique soit de mise. On doit être sur nos gardes et ne pas perdre de points à domicile comme à l?aller. Revenons à Zaoui, sa sélection et son transfert? Zaoui est une valeur sûre et sa sélection n?est pas discutable, quant à son transfert, même s?il a été sollicité par la JSK, le MCA et l?USMA, on ne le lâchera pas, car on en a besoin. Un problème a surgi récemment à l?ASO, celui de Hadjar? Hadjar est un gentil garçon, mais que voulez-vous, il ne s?entend pas avec l?entraîneur et il ne veut pas rester avec lui. On a beau essayer de le persuader, on ne peut retenir quelqu?un contre son gré. Il sera prêté. L?IRBH, l?USMH et le MOB veulent s?attacher ses services. Medouar, en homme comblé qui fait du chemin, peut clore l?entretien. Comblé, non, pas encore, je n?ai aucun titre. J?ai fait du chemin, peut-être, et c?est légitime, car je suis ambitieux. Bonne année à tous les Algériens, aux sportifs en particulier. Que l?ASO persévère et que votre journal InfoSoir s?épanouisse.