Résumé de la 55e partie n Linda appelle Abderrahman et le supplie de lui pardonner. Il refuse et lui signifie brutalement la rupture qui coïncide avec le retour de Karim. Kheira ouvre la porte et crie de joie. — Karim, mon petit, tu es revenu ! Elle le prend dans ses bras et l'embrasse en sanglotant. — mon petit, mon petit ! — je suis revenu, Khalti Kheira… Elle se détache de lui et le regarde. — tu es debout ! Tu marches ! — avec des béquilles ! — qu'importe, l'essentiel est que tu ne sois pas paralysé ! Abderrahman sourit. — tu es contente, la vieille ? — oh, oui, j'aurais tout donné pour te voir marcher ! Lila avance timidement. — je suis contente… Karim lui ouvre les bras. Elle s'y jette. — comme c'est attendrissant ! dit Abderrahman. Il faut le laisser se reposer maintenant… Il ne doit pas trop forcer sur ses jambes. Il l'accompagne au salon et le fait asseoir. — tu vas nous raconter beaucoup de choses ! A ce moment-là, le téléphone de Abderrahman sonne. — allô… Il fait aussitôt la grimace : c'est Linda ! — ecoutez, ne m'importunez pas, avec vos dossiers, je suis avec mon frère, qui vient d'arriver de l'étranger ! Il raccroche. — ces secrétaires… — toujours beaucoup de travail ? — oui, il va falloir que tu m'aides… — je ferai de mon mieux ! Kheira apporte le café. On discute, puis Karim demande à aller dans sa chambre. — je te l'ai préparée, dit Kheira. Elle l'y conduit. — tout est en place. Il ouvre le tiroir de la table de nuit. Il y a une photo de lui et de Linda. Il soupire. Kheira a aperçu la photo. — tu n'as rien à regretter ! — elle m'a trahi… Et moi, qui l'aimait sincèrement ! — elle ne mérite pas ton amour… Ce genre de filles, il n'y a que l'argent qui les intéresse ! Karim soupire encore. — et dire que je voulais pas croire Abderrahman quand il me l'a dit ! Kheira préfère sortir pour ne pas dire ce qu'elle pense de Abderrahman ! (à suivre...)