Campagne «Abdelmalek Cherrad aurait renoncé à la CAN 2004». La nouvelle a fait l?effet d?une bombe le temps des fêtes de fin d?année avant de se dégonfler comme un ballon de baudruche. L?information a été donnée à deux reprises par le quotidien français Nice Matin puis par celui sportif L?Equipe avant que certains organes de presse algériens ne prennent le relais. Sitôt cette nouvelle annoncée, la famille Cherrad, par le biais de Kamr-Eddine, le grand frère et conseiller du joueur, a vite fait de démentir l?information et de rassurer les supporters des Verts. Joint par téléphone, Stephane Pauwels, le coordinateur technique et sportif, l?a, lui aussi, rejetée en bloc et a confirmé la participation de l?attaquant niçois à la prochaine CAN 2004. En réalité, le cas Cherrad n?est pas le premier et ne sera pas le dernier, car à la veille de chaque campagne africaine, la plupart des clubs européens usent de tous les stratagèmes pour dissuader leurs internationaux de rejoindre leurs sélections respectives. Après l?idée d?alléger le calendrier international et de l?harmoniser, ce qui n?est, en fait, qu?une manière de se mettre à l?heure du puissant eurofootball, ce sont les clubs qui veulent imposer leur diktat à coups de chantage, de pression et d?intimidations. Inutile de revenir sur un passé récent pour citer tous les cas de joueurs, algériens ou autres, qui ont fait les frais de leur choix de la sélection. Cette situation, qui a beaucoup embarrassé le joueur niçois, coïncide avec son éventuel départ vers Lille (L1 française) qui aurait conditionné son arrivée par sa non-participation à la CAN 2004. Le LOSC n?est pas le seul club qui voudrait s?attacher les services de Cherrad puisque, tour à tour, Toulouse et Guingamp ont fait des offres assez intéressantes que l?international algérien est en train d?étudier avant de trancher dans les jours qui viennent. En tout cas, la campagne orchestrée par les dirigeants niçois, qui viennent de faire signer le Belge Philippe Leonard (29 ans), n?a rien altéré à la détermination de Cherrad.
