Décision n Le président du MCA a déclaré que le choix du comité directeur du club est finalement tranché en ce qui concerne l'identité du futur entraîneur de l'équipe. Ce sera finalement le technicien français Alain Michel qui sera le futur entraîneur de l'équipe. Si tout va bien, l'ancien coach de Grenoble sera demain à Alger pour entamer les négociations avec les dirigeants pour une éventuelle collaboration vu que les deux parties ont exprimé un intérêt l'une pour l'autre. Pour Sadek Amrous, il n'y a plus de temps à perdre et le technicien français entamera ses fonctions cette semaine : «On a tout convenu avec Alain Michel par le biais du manager M. Bouguerra qui a déblayé le terrain et a fait les démarches nécessaires pour que cet ancien de la direction technique nationale du temps d'Aimé Jacquet soit parmi nous», dira le boss mouloudéen, satisfait de ce choix et du CV du désormais nouvel entraîneur des Vert et Rouge. Cette annonce tombe au lendemain de la déroute de l'équipe à Béjaïa face à la JSMB (0 à 3), ponctuant une semaine supplémentaire de crise avec le départ de l'entraîneur irakien Ameur Djamil et la recherche de son successeur qui a fait couler encre et salive. De tous les techniciens évoqués, c'est finalement Alain Michel qui sera retenu pour prendre les rênes de l'équipe, lui le professeur qui enseigne le football à l'université de Lyon. Titulaire d'un CAPES et d'une agrégation en histoire, Alain Michel, fils de bijoutier, a commencé à enseigner depuis 1977 à Châteaudun, après avoir joué en professionnel en D2 dans les années 70. Il se considère un peu comme un Guy Roux pour avoir passé une dizaine d'années au FC Bourges (de 1983 à 1993), palmarès rare en France, club qu'il a mené en Ligue 2 avant de reprendre Louhans Cuiseaux pour une autre aventure et en sauvant ce club qui allait perdre son statut professionnel. Auparavant il avait pris en main l'US Mer, un petit club du Loir-et-Cher, alors en promotion d'honneur. C'est là que l'entraîneur-joueur récolte son surnom de «Tonton». Sous la houlette de celui qui se considérait comme leur «grand frère», les jeunes de Mer gravissent les échelons jusqu'à la 3e division nationale, soit quatre échelons en six ans. Alain Michel est donc un véritable pédagogue et un bâtisseur, les Mouloudéens seront-ils pour autant patients pour récolter un jour les fruits de son labeur. Ce sera difficile dans un club où la pression est omniprésente et la crise érigée en constante mouloudéenne.