Malédiction n Les différents Mouloudias de l'élite souffrent en ce début de saison, les résultats et les problèmes internes rongent le Doyen, le Boubya, le Babya et El-Khadra. En effet, les clubs les plus populaires des quatre villes, Alger, Batna, El-Eulma et Saïda accusent un retard flagrant par rapport aux autres clubs notamment ceux du peloton de tête et surtout par rapport aux objectifs de leurs directions ainsi qu'aux aspirations et autres rêves de leurs galeries respectives. Que ce soit le MC Alger dont les dirigeants ont voulu frapper fort dès le début en apportant un changement dans leur effectif en recrutant de jeunes talents ou le revenant parmi l'élite, le MSP Batna, qui n'a pu exaucer les souhaits de son public, ni encore moins le nouveau venu, le MCE Eulma qui a derrière lui une assise populaire des plus grandes du pays et enfin le MCS dont les nouveaux dirigeants ont trouvé les pires difficultés pour tenter de confirmer la belle saison effectuée durant l'exercice précédent après la saignée qu'a connue El-Khadra. Ironie du sort, les quatre clubs ont divorcé d'avec leurs entraîneurs respectifs puisque Drid (MCS), le premier à avoir quitté son Mouloudia, suivi de Ameur Djamil (MCA), Sbaâ (MCEE) et enfin Mehimdat (MSPB) ont quitté les barres techniques respectives de ces quatre clubs populaires après des résultats en dents de scie et surtout pour n'avoir pas répondu aux exigences des supporters qui croyaient à une entame en fanfare et des lendemains meilleurs, mais ce n'est pas le cas du moins jusque-là. L'autre similitude réside dans le classement de ces quatre formations dont trois sont classées à la même enseigne avec trois défaites en six matches et une seule victoire mieux que le MCEE qui a enregistré quatre échecs. A domicile ou à l'extérieur, les Mouloudias traînent la patte et semblent des proies faciles pour leurs adversaires qui ne ratent pas l'occasion, lorsqu'il s'agit de les affronter, d'enrichir leur capital points. Même si le MCA et le MSPB ont enregistré les venues de nouveaux entraîneurs, les deux autres Mouloudias sont toujours à la recherche de techniciens à même de leur permettre d'assainir la situation interne. Ce qui sous-entend que les entraîneurs ont sûrement une phobie de driver des clubs pareils où à la moindre erreur, ils sont mis à la porte par la vox populi d'abord, par le consensus des dirigeants ensuite. Il est loin le temps où rien que le nom du Mouloudia donnait la chair de poule à ses adversaires qui effectuaient tant de calculs avant d'y faire face. C'est dire que la malédiction est grande et le prompt rétablissement recherché par les dirigeants de ces clubs ne sera pas pour demain car ce n'est là qu'une épidémie qui a touché ces clubs historiquement meilleurs. Nous n'avons pas à nous surprendre car le malaise date depuis longtemps et les conséquences sont là avec la descente aux enfers du MC Oran qui essaie, tant bien que mal, de se refaire une santé en DII où un autre Mouloudia, à savoir le MO Béjaïa, est aux abois. Comme nous l'a dit l'un des vieux supporters de l'un de ces Mouloudias, nous sommes en présence de la «Malédia» ou encore la«Maladia» avec tout ce que cela comporte comme sens.