Résumé de la 5e partie Le 8 décembre 1954, la tenancière d?une «taverne» disparaît mystérieusement. Les enquêteurs suspectèrent un meurtre. Le soir, les policiers trouvèrent du sang sur le sol qui menait jusqu?à la porte de derrière, ainsi qu?une cartouche vide. Mais cette fois, la caisse enregistreuse avait disparu. De nombreux habitants étaient allés chasser, la ville était déserte et il y avait peu de témoin, mais le fils de Bernice Worden, un adjoint du shérif, avait vu Gein parler à sa mère la veille, pour lui demander de sortir avec lui. Elle avait refusé. Un homme, qui faisait le plein de sa voiture, en face, l?avait aperçu traîner autour du magasin à l?heure de la disparition de sa propriétaire. Sur le comptoir, les policiers trouvèrent une facture pour de l?antigel, au nom d?Edward Gein. Frank Worden alerta le jeune shérif du comté, Art Schley, et lui annonça que Gein avait dû dévaliser sa mère. Ils se rendirent donc à la ferme délabrée d?Ed Gein, couverte de neige, mais il était absent. Le shérif Schley lança une alerte générale par radio. L'agent Chase et le shérif adjoint Spees conduisirent jusqu?à une boutique de Plainfield où Gein allait parfois voir son cousin et sa tante. Ils le trouvèrent en train de monter dans sa camionnette avec son cousin, Bob Hill. Le shérif lui demanda de lui raconter ce qu'il avait fait de sa journée. Gein s'exécuta, mais lorsque Chase lui demanda de se répéter, des contradictions flagrantes apparurent entre les deux versions. Chase le lui fit remarquer et Gein lui répondit que c'était «un coup monté» contre lui au sujet de la mort de Bernice Worden? alors que Chase n?avait même pas mentionné la disparition de la commerçante. Gein fut arrêté sur le champ. Prévenu de la nouvelle, le shérif Schley retourna à la ferme de Gein avec plusieurs de ses adjoints. La cuisine de Gein. A l?intérieur, il faisait très sombre car la ferme ne possédait pas d'électricité et la nuit était tombée. L'habitation était poussiéreuse mais impeccablement rangée, excepté la cuisine et la chambre de Gein, où du bric-à-brac, des cartons, des vêtements sales, des boîtes de conserve vides, des magazines pornographiques et des piles de détritus pourrissant jonchaient le sol. Il était presque impossible de marcher dans ces deux pièces. L?odeur de saleté et de décomposition était suffocante. Le shérif Schley inspecta la cuisine avec sa lampe-torche. Lorsqu?il leva les yeux, il vit une grande carcasse qui se balançait, pendue à l?envers à une poutre. Elle avait été décapitée, éventrée et vidée de ses entrailles. (à suivre...)