Résumé de la 6e partie n Kenza, une jeune fille émigrée, sort avec un Français. Elle redoute ses parents, notamment son frère, Mohammed. Ils bavardent quand brusquement, Kenza aperçoit, à travers une vitre, son frère qui l'observe de l'autre côté de la rue. — je dois rentrer, dit-elle à Alain. — déjà ? On s'est presque rien dit. — je regrette… Elle repousse sa tasse et se lève. — hé, attends… Mais elle ne l'écoute pas. Il se lève à son tour, jette un billet sur la table et la suit. Il arrive juste au moment où Mohammed aborde Kenza. — alors, c'est comme ça, tu entres dans les bars, maintenant ? — j'avais envie de prendre un café ? — maman ne sait plus faire le café ? — j'avais envie de prendre un café, c'est tout ! — tu étais seule je suppose ? Avant que la jeune fille ne réponde, Alain intervient. — elle était avec moi ! Mohammed se retourne, hostile. — ah oui, et toi, qui es-tu ? — son copain ! Mohammed est furieux. — quoi, et tu me le dis comme ça ? Alain, le voyant menaçant, recule. — hé, on ne fait rien de mal, on est tout juste copain ! — et moi, je ne veux pas que tu sois le copain de ma sœur ! — puisque je te dis qu'on ne fait rien de mal… On était ensemble au lycée… On a voulu prendre un pot, c'est tout ! — allez, casse-toi, et n'embête plus ma sœur ! Alain se retourne vers Kenza. — dis quelque chose, bon sang ! — elle n'a rien à dire, casse-toi ! Comme il avance vers lui, Alain serre les poings. — tu veux que je te démolisse le portrait ? dit Mohammed. — avance, tu me trouveras ! Kenza prend enfin la parole. — Assez, je rentre… pas la peine de vous battre comme des chiffonniers ! — mais… ! proteste Alain. — je rentre ! Elle pousse son frère. — on rentre ! — t'as de la chance que tu sois intervenue, je lui aurais arrangé sa gueule, à ton copain ! Mais tu ne perds rien pour attendre, salope ! (à suivre...)