Résumé de la 20e partie n La famille de Omar est à l'aéroport. On s'apprête à passer les vacances en Algérie. Kenza s'éloigne pour rejoindre son ami Tarik. Elle le retrouve un peu plus loin. — je t'ai suivie depuis chez toi ! — je t'ai vu ! — tu aurais pu répondre à mes signes ! — je ne pouvais pas, mes parents me surveillent tout le temps ! — il ne te lâche donc pas, tes parents ? La jeune fille soupire. — tu dois savoir ce que c'est ! Mais elle ajoute aussitôt. — c'est vrai, tu n'as pas de sœur, toi ! — mais je sais ce que c'est… On va prendre un café ? — tu es fou, tu voudrais que mon père ou mon frère me voient avec toi ? — Eh bien, ce sera l'occasion de me présenter ! — ce n'est ni le moment, ni le lieu… — tu as raison : nous verrons, à ton retour, comment procéder ! Ils marchent. Kenza ne cesse de se retourner. — tu me téléphoneras ? demande Kenza. — je me débrouillerai pour me procurer un portable. — Tu me biperas et c'est moi qui te rappellerai… Il achète un paquet de bonbons. — c'est pour toi ! Il l'entraîne dans un coin et, sans crier gare, l'embrasse. — je t'aime ! La jeune fille est parcourue d'un frisson. — je t'aime ! répète-t-il. Et toi ! Pour toute réponse, elle l'embrasse à son tour. Il veut l'enlacer, elle se dégage. — je dois partir. — non, reste encore, un peu ! — on doit me chercher ! Elle s'éloigne. A ce moment-là, Mohammed surgit. Elle pousse un petit cri. — où étais-tu passée ? — aux toilettes ! — il m'a semblé que tu étais avec quelqu'un ! — Tu te trompes ! Il regarde autour de lui. Il aperçoit Tarik. Il a suivi Kenza, mais apercevant le jeune homme, il a compris que c'est son frère. Il fait marche arrière. — allez, dit Mohammed, nous allons passer dans la zone franche… — je rejoins la famille. Il suit un moment Tarik, puis décide, lui aussi, de rejoindre la famille. (à suivre...)