Solidarité n Des centaines d'éléments de l'ANP ont été déployés dans les quartiers de la vallée du M'zab pour le déblayage des rues obstruées. Plusieurs sections de l'ANP, dotées de moyens d'intervention, ont été remarquées hier lundi dans les quartiers El Ghaba, Hassi Mesbah, Benganem, Karkoura et Ghardaïa ville, ainsi que dans la zone sinistrée d'El-Atteuf. Un nombre important d'engins ont été acheminés de la 1re région militaire (Blida) pour renforcer les moyens déjà déployés par la 4e région militaire, a précisé le chargé de la communication de la 4e région militaire, le lieutenant colonel Hakem Cheikh. «Des moyens humains et matériels ainsi que des hélicoptères de la 4e région militaire ont été affectés pour secourir les citoyens», a ajouté le chargé de la communication. «Des opérations de sauvetage et de désenclavement des régions sinistrées ont été effectuées dès le début des intempéries par les éléments de l'ANP, notamment à El-Atteuf et Metlili», souligne t-il. 128 personnes ont été secourues par des moyens aériens de la 4e région militaire, dans les limites administratives de la wilaya de Ghardaïa et Ouargla où deux oueds «Ennsa» et «M'zab» se rencontrent. Par ailleurs, de nombreux éléments de l'ANP s'occupent actuellement du déchargement des denrées et autres produits de secours au niveau de l'aéroport Moufdi-Zakaria. Deux boulangeries mobiles ont été également installées par l'ANP dans les zones sinistrées d'El-Atteuf. Un millier de Gendarmes sont déployés dans les différentes zones sinistrées pour assurer la sécurité des biens et des personnes, apprend-on aussi auprès de la même source. La prise en charge psychologique de certains sinistrés des inondations qui ont touché plusieurs régions de la wilaya de Ghardaïa constitue l'autre volet des opérations de solidarité envers les sinistrés. Une importance toute particulière a été accordée à l'action de proximité en collaboration avec les services du Croissant-Rouge algérien (CRA). Une équipe composée de spécialistes et d'agents de la santé a été constituée à cet effet. La plupart des cas traités par ce staff médical sont victimes de traumatismes psychologiques aigus, d'anxiété et autres. La plupart des cas ont subi des traumatismes aigus au moment où leurs maisons ont commencé à être inondées par les crues, a indiqué un des médecins. Faisant état de cas dépressifs notamment les personnes vulnérables ayant vécu les péripéties de cette catastrophe, le spécialiste a expliqué que ces gens se sont sentis dans l'incapacité de sauver leur vie et celles des leurs, croyant même à une mort inéluctable.