Résumé de la 42e partie n Libéré, Bruce Reynolds projette de cambrioler le train postal Glasgow-–Londres. Il vient de recruter le premier élément de sa bande, Gordon Goody. Mais Goody n'est pas le seul élément que Reynolds veut recruter. — tu seras mon bras droit, mais j'ai aussi l'intention de recruter trois autres chefs. — Tu crois qu'à quatre nous pourrons tout faire ? — Non, dit Reynolds. Je prendrai d'autres hommes, plusieurs même, ce seront les exécutants. A quatre nous prendrons les décisions, les autres se contenteront d'effectuer les tâches que nous leur désignerons. Pas besoin de les mettre au courant des détails ! — o.k. ! dit encore Goody, je marche. — Première réunion demain, dit Reynolds, nous allons étudier les plans de l'attaque. J'ai eu le temps d'y réfléchir pendant que j'étais en prison. Si nous voulons réussir le coup du siècle, nous devons nous préparer minutieusement, tout doit être planifié, calculé, il ne faut rien laisser au hasard. En attendant, Bruce Reynolds part à la recherche des autres «chefs» qu'il veut recruter. Ce ne sont pas les malfaiteurs qui manquent à Londres, mais Reynolds veut s'assurer les meilleurs adjoints. Son choix se porte d'abord sur Charlie Wilson. Lui aussi mène une vie tranquille. Il est père de famille et s'occupe d'un commerce de fruits et légumes. Comme il est cardiaque, il évite les situations troubles et agitées, aussi émet-il des réserves, quand Reynolds lui parle de l'attaque du train postal. — Je ne sais pas si je pourrais… — Je compte beaucoup sur toi, lui dit Reynolds. Et quand il lui révèle le fabuleux butin et la part qui va lui échoir, Wilson n'hésite plus. — D'accord, dit-il, après ce coup, je me retirerai définitivement ! La troisième personne que Reynolds veut recruter n'est rien d'autre que son rival, Buster Edwards, chef de la bande du sud-est de Londres. Peut-être veut-il le mettre dans le coup pour éviter qu'il ne le double et lui pose des problèmes. Reynolds lui expose son plan. Edwards est très impressionné. — C'est réglé comme une montre, mon vieux ! — C'est fait pour réussir, dit Reynolds, en esquissant un sourire de satisfaction. Mais pour réussir, j'ai besoin de toi ! — Je marche avec toi, dit Edwards sans hésiter. Le staff est ainsi constitué, il ne reste plus pour Reynolds qu'à recruter ceux qu'il appelle «les exécutants». Il va d'abord prendre les meilleurs de sa bande, mais il va recruter aussi dans d'autres bandes et surtout s'assurer la complicité d'employés des chemins de fer et des postes, pour pouvoir noter avec précision les horaires du train, ainsi que le nombre de convoyeurs et leurs mouvements. Il va même faire embaucher quelques-uns de ses hommes dans les chemins de fer. Reynolds ne cesse de répéter à ses collaborateurs que tout doit être prévu et planifié ! «rien ne doit être laissé au hasard. Nous devons réussir !» (à suivre...)