Les membres de la société algérienne de néphrologie ont nié catégoriquement l'existence de trafic d'organes ou de transplantations clandestines dans notre pays. La législation algérienne «est claire et rigoureuse en matière de don d'organes et leur trafic n'existe point», a insisté le Dr Benababji, ajoutant qu'il était impossible de réaliser une greffe d'organe de manière clandestine car il s'agit d'un travail de toute une équipe multidisciplinaire. Selon lui, les cas enregistrés au cours des dernières années étaient l'œuvre de réseaux qui aidaient les patients à acquérir des organes d'Irak, de Pakistan et d'Inde et l'Etat, une fois informé, a mis un terme à cette opération. «Ces réseaux activaient alors que plusieurs patients insuffisants rénaux trouvaient des difficultés à se procurer un rein au niveau local ce qui a poussé plusieurs d'entre eux à recourir à ces réseaux pour les acheter à l'étranger», a indiqué le Pr Rayane.