Résumé de la 11e partie n En dépit des menaces de son frère et de sa mère, Kenza revoit Alain. Pour déjouer la surveillance de son frère, elle a quitté plus tôt son travail. Elle est restée une heure avec lui, puis elle l'a quitté. Elle a eu à peine le temps de retourner à la boutique pour saluer ses copines, que Mohammed est arrivé. Elle fait semblant de ne pas le voir et prend le bus. Il prend le même bus qu'elle et se met au fond. Elle l'ignore et monte directement à la maison. — tu es sortie de bonne heure, lui dit sa mère. — c'est à cette heure que je sors toujours… — c'est vrai, tu n'es pas allée avec cet homme ! La jeune fille hausse les épaules. Fadhéla fronce les sourcils. — tu n'es pas allée avec lui, n'est-ce pas ? — mais non ! — qui peut me le prouver ? La jeune fille ne se retient pas. — tu m'as envoyé ton garde-chiourme, non ? — mon garde quoi ? demande Fadhéla. — ton fils, tu l'as envoyé pour me surveiller ? — pas du tout ! — alors, il fait son travail sans que tu le lui demandes ! Fadhéla sourit. — c'est une bonne chose de savoir que tu es surveillée ! — ça va continuer longtemps ce petit jeu ? — aussi longtemps que tu ne reviendras pas à la raison ! La tante Taos, qui a entendu la voix de Kenza l'appelle. — kenza, viens un peu ici ! Comme elle ne répond pas, sa mère la rappelle à l'ordre. — ta tante t'appelle ! — qu'est-ce qu'elle me veut, celle-là ? — elle veut discuter avec toi ! — je n'ai rien à lui dire ! — sois au moins polie, n'oublie pas que c'est ta tante ! Kenza de mauvaise grâce entre au salon. — oui, ma tante ? Tu as besoin de quelque chose ? — non, non… — tu veux que je te fasse du café ? — non, c'est mauvais pour ma tension… Je veux seulement que tu restes auprès de moi et qu'on bavarde un peu ! Kenza doit s'exécuter. — comme tu es jolie ! La jeune fille ne trouve rien à dire. — si, si, tu es très belle ! Plus d'un, au pays, rêverait de faire de toi sa femme… Parle-moi un peu de toi, de tes études, de ton travail (à suivre...)