Résumé de la 47e partie n L'attaque du train postal est une réussite. Les gangsters s'emparent des sacs contenant l'argent. Une véritable fortune ! Vingt-cinq minutes plus tard, comme cela a été calculé auparavant, la bande arrive à la ferme. Ceux qui ont mené l'attaque sont accueillis par ceux qui sont restés sur place. Les visages sont empreints d'inquiétude. — ça s'est bien passé, les gars ? Bruce Reynolds regarde celui qui l'a interrogé. — Qu'est-ce que tu crois que nous sommes allés faire ? — Attaquer le train… Les autres regardent le bandit : il donne l'impression que le coup a échoué. Mais Reynolds arbore un large sourire. — Bien sûr que ça a marché ! Et il ajoute. — Je ne me suis pas esquinté les méninges pour rien !. On pousse des hourras, on rit, on danse. C'est la fête. — Nous sommes riches ! — A nous la belle vie ! Les hommes arrivent avec les sacs. On se presse, on veut voir l'argent. — Minute, dit Reynolds. — Nous voulons notre part ! — Chacun aura sa part, comme convenu ! Reynolds montre l'argent, puis procède au partage. Un partage qui a été décidé depuis longtemps et sur lequel tout le monde était d'accord. Reynolds et ses trois coéquipiers reçoivent chacun deux cents cinquante mille livres et chacun des exécutants cent mille livres. Près d'un milliard et demi par homme ! Des sommes fabuleuses à l'époque. — Tout le monde est satisfait ? — Oui ! — Aucune protestation ? — Non ! On félicite Reynolds. — Tu es un véritable maître ! — Avec moi, tout est réglé à l'avance ! Maintenant que l'argent est partagé, chacun, comme convenu, doit prendre son chemin. Mais les hommes ne veulent pas se quitter tout de suite. On veut jouir ensemble du butin, on veut boire, chanter et surtout montrer qu'on est riche. L'argent ! Les hommes, qui n'ont jamais vu autant d'argent de leur vie, se couchent sur des matelas de billets et allument les cigarettes avec des coupures de 10 livres. — Nous sommes riches ! Chacun se voit enfin sur le point de réaliser ses rêves. — Moi, je me retire, sur la côte californienne ! — Moi, j'ouvre un restaurant ! — Et moi, je vais faire le tour du monde ! (à suivre...)