Résumé de la 49e partie n Après s'être partagé l'argent du cambriolage, Reynolds et sa bande font la fête. Mais dans leur euphorie, les gangsters laissent partout leurs empreintes. Tandis que la police travaille à identifier les empreintes relevées dans la ferme, la presse britannique titre sur le hold-up. «Des gangsters s'emparent de convoi postal» ; «Le hold-up du siècle» ; «Une véritable fortune s'évapore dans la nature», etc. Comme d'habitude, quand un hold-up est réussi, on se moque de la police et des autorités et certains n'hésitent pas à admirer ces gangsters intelligents qui ont roulé tout le monde ! — le cerveau du cambriolage est un véritable génie ! — tout est planifié ! Aucun coup de feu n'a été tiré ! On reproche surtout aux autorités leur incompétence. «voyez ces policiers et ces convoyeurs qu'on paye à ne rien faire ! Un groupe de gangsters les a maîtrisés sans coup férir !» Mais en même temps qu'on se répand en critiques, chacun essaye d'apporter son concours pour l'arrestation des bandits. Il faut dire aussi que les compagnies d'assurances, qui assurent les banques, promettent une forte récompense à toute personne qui permettrait d'arrêter les bandits ! Les spécialistes se relaient dans la ferme où les bandits ont séjourné, on retrouve toutes les traces qu'ils ont laissées : bouteilles, cageots de fruits et de légumes, mégots de cigarettes et, bien sûr, empreintes digitales… Des empreintes qui sont comparées à celles du fichier de la sûreté et vont tout de suite conduire les policiers aux bandits. Goody qui a repris son salon de coiffure, reçoit le premier, la visite des hommes de loi. Il s'attendait, en quelque sorte, à cette visite, car il a eu maille avec la justice. Mais comme d'habitude, il a toujours produit des alibis et s'en est toujours sorti. Il reçoit les policiers, avec un large sourire. — alors, messieurs, que me vaut l'honneur de votre visite ? Mais les policiers lui répondent brutalement. — Goody, tu as trempé dans le coup du train postal ! L'homme fait semblant de ne pas comprendre. — Moi ? — oui, toi ! Nouveau sourire du coiffeur. — j'ai lu dans la presse… Mais au moment où le hold-up se produisait, j'étais tranquillement en train de prendre un whisky ! Les policiers répondent ironiquement. — Et, bien entendu, tu as un alibi à présenter ? — bien entendu ! Mais aucun alibi ne peut résister aux empreintes digitales. — Elles ont été relevées sur des objets divers, trouvés dans la ferme, notamment les sacs contenant les billets ! Gordon Goody est aussitôt arrêté. (à suivre...)