Résumé de la 46e partie n L'attaque du train postal Glasgow - Londres a lieu, comme prévu, la nuit. La locomotive est arrêtée et le mécanicien en second est neutralisé. Le mécanicien en chef est toujours aux commandes. Il n'a pas vu les gangsters ceinturer son collègue. Il entend du bruit. — C'est toi, Jack ? Tu as pu téléphoner ? Ce n'est pas Jack qui apparaît, mais un groupe d'hommes encagoulés. — Qui êtes-vous ? s'écrie le mécanicien, qui s'empare aussitôt d'une barre de fer, posée devant lui. — Toi, ne fais aucun geste ! Le mécanicien brandit sa barre. Il reçoit aussitôt un coup de bâton sur la tête et s'écroule, assommé. Reynolds arrive. Il faut passer à une autre phase du plan : détacher les deux wagons qui contiennent l'argent et les conduire un peu plus loin, où attendent les véhicules pour les transporter. Les wagons sont détachés, il reste maintenant à les éloigner du reste du train. — Le mécanicien est k.-o. ! — que quelqu'un conduise, dit Reynolds. Mais personne ne sait mettre le train en marche. On relève donc le mécanicien, Jack Mills. Il a le visage plein de sang et il tient à peine debout, mais les gangsters le remettent aux commandes du train. — Allez, juste quelques dizaines de mètres, jusqu'au pont, en bas ! Et puis, on te laissera tranquille ainsi que ton collègue ! Le mécanicien obéit. Dans le reste des wagons, il y a soixante-douze convoyeurs : les arrêts sur les voies étant fréquents, ils ne se sont pas inquiétés et attendent que le train redémarre. Ils sursautent, les uns après les autres, quand les cloisons en bois des wagons sautent, sous les coups de hache des hommes de Reynolds. — Pas un geste, sinon vous êtes morts ! Personne n'ose résister et les convoyeurs sont aussitôt neutralisés, pieds et poings liés et bâillon sur la bouche. L'attaque n'aura duré qu'une dizaine de minutes. Aucun coup de feu n'a été tiré et la seule personne à avoir été blessée est le mécanicien en chef, et encore, sa blessure sera déclarée sans gravité. Les sacs contenant les billets de banque sont chargés sur les véhicules qui attendent sous le pont. — n'oubliez aucun sac, lance Reynolds. — ne t'en fais pas, chef, on emporte tout. Tout le butin est chargé. — On peut partir ! dit Reynolds à ses hommes. C'est alors que l'un des gangsters lance, à l'adresse des convoyeurs. — On laisse quelqu'un en surveillance. Ne bougez pas avant une demi-heure, sinon, vous serez tous exécutés ! Cette phrase va peser lourd dans la suite de l'affaire et, plus tard, mettre les policiers sur la piste des gangsters. (à suivre...)