Engouement n Des dizaines de milliers de supporters fréquentent assidûment les tribunes du stade Tchaker et se déplacent nombreux avec leur équipe. Ce constat vient de se renforcer avec la «dynamique des victoires retrouvée». A mi-parcours cette saison, cinq points ont été déjà perdus : nul contre le CABBA et défaite contre le NAHD. Jeudi prochain aura lieu une rencontre entre deux anciens clubs à l'occasion du déplacement du MSP Batna à Blida. Un rendez-vous très attendu du fait qu'il sera marqué par les retrouvailles du public blidéen avec l'entraîneur Mouassa qui avait drivé l'équipe locale en réussissant de belles choses. Le club représentant les Aurès semble jouer de malchance avec cette courbe ascendante des Blidéens et qui pourrait lui faire mal. Il ne faut pas oublier que les jeunes loups du coach Amrani n'ont pas goûté aux joies de la victoire à Tchaker depuis le premier match contre le MC El-Eulma. Même Ndouassel est annoncé pour mardi et il pourrait faire son entrée en seconde mi-temps. Personne ne veut plus y croire sauf… Zaïm. Ce dernier demeure persuadé que le Tchadien sera de retour et que c'était seulement une erreur dans la billetterie. Car, selon Zaïm, il est parti pour ramener sa petite famille. Faudra-t-il lui pardonner ? La galerie blidéenne représentée par les jeunes du Forum du club des supporters, est partagée : déstabilisation du groupe ? Un plus certain pour l'équipe ? Un placement assuré pour Zaïm ? Un site qui prône le fair-play, tente de regrouper les supporters en association en recherchant plus de moyens de communication avec le projet d'achat d'une caméra et l'installation d'un panneau publicitaire pour mieux se faire connaître. L'entraîneur exigerait presque sa présence afin d'apporter cette efficacité qui manque tant à l'attaque. La rue d'Alger (rue des Martyrs), autre fief des inconditionnels de l'équipe, a préparé ses banderoles et se dit plus ferme vis-à-vis des joueurs : «Nous exigeons le maximum de points à domicile, quitte à ne rien ramener des déplacements.» Les commentaires au café Boukemiet se terminent souvent par des propos pas bons à entendre. Plus au nord, dans les cafés du centre de Bab Essebt on semble persuadé que l'orage est passé et que les beaux jours vont revenir dans la ville des roses.