Résumé de la 29e partie n Au moment où elle s'y attend le moins, une parente demande la main de Kenza, devançant en celà la tante Taos qui la demande à son tour. Kenza partie, les quatre femmes s'en prennent les unes aux autres. — j'ai déjà demandé sa main, vocifère Taos ! — la jeune fille l'a nié, s'écrie Mériem, la mère de Youcef — c'est vrai, elle a nié ! lui viennent en aide ses deux parentes. Taos essaye de prendre à témoin Fadhéla. — tu te rappelles, quand je suis venue à Paris ? Je t'ai demandé la main de Kenza… — j'ai dit Incha'Allah, dit Fadhéla, gênée. — incha'Allah, signifie : oui… Mériem s'écrie : — incha'Allah signifie : si Dieu le veut… — Dieu le voudra ! dit Taos. — et Kenza, elle aussi a son mot à dire ! dit Mériem. — c'est ce que nous verrons ! dit Taos. Mériem se rebiffe. — quoi, tu me menaces ? — non, mais Kenza est pour Ahmed ! — et pourquoi pas pour Youcef ? — parce que Omar est son proche parent ! — Youcef est encore plus proche, puisqu'il porte le même nom que Kenza ! — Omar est riche ! — Youcef est instruit ! Fadhéla est excédée. — arrêtez, je vous en prie ! Taos s'emporte contre sa belle-sœur. — tu as promis de me donner Kenza… Mériem ricane. — quoi ? C'est une marchandise, cette fille ? On l'échange, on la vend… Taos se fâche. — ce n'est pas à toi que je parle, mais à ma belle-sœur ! — parle plutôt à la fille ! Taos hausse les épaules. — de toute façon, c'est Omar qui décide ! — Eh bien, je vais demander à mon mari d'intervenir auprès de Omar, après tout, c'est son cousin germain ! Taos, excédée, se lève. — je m'en vais… Elle pointe l'index vers Fadhéla. — souviens-toi, tu as promis ! — elle n'a rien promis ! dit Mériem. Elle se lève à son tour. — c'est maintenant une question d'honneur ! (à suivre...)