S'agissant de l'USMAn, et à un degré moindre l'Entente de Sétif qui aurait «imposé» à l'Entv la diffusion du match ESS-MCA en différé (est-ce vrai puisque cette rencontre, débutant à 18 heures, ne pouvait, en aucun cas, passer en direct en raison de la programmation des trois Chaînes), on se demande bien si la FAF appliquerait la réglementation dans toute sa rigueur ou passera-t-elle l'éponge comme d'habitude ? Peut-on savoir dans quel cas la FAF appliquerait l'article 121 de son code disciplinaire qui prévoit qu'en cas d'empêchement par un club de la retransmission d'une rencontre, ce dernier est passible de la perte du match et d'une amende de 250 millions de centimes ? Jusqu'à hier, les avis étaient partagés et le «non» l'emportait sur l'application effective de cet article. L'USMAn ne serait donc pas inquiétée pour au moins deux raisons, selon des sources proches de la FAF : la première est que la nouvelle convention (renouvelable annuellement) entre l'Entv et la FAF n'est même pas signée, ce qui n'oblige donc pas la fédération d'accepter la retransmission des rencontres du championnat ou que les clubs acceptent cela ; la seconde est que les clubs n'ont reçu que la moitié de leur dû de la saison écoulée, ce qui leur donne quelque part le «droit» de refuser les caméras de l'Entv et le droit public à l'information, soit les trois minutes de résumé que doit retransmettre la télé à ses téléspectateurs, qu'en fait-on ? Pas de réponse à ce sujet.