Une étude européenne indique que les femmes qui passent le plus de temps à accomplir des tâches domestiques sont celles qui ont le moins de risque de développer un cancer du sein. En réalité, toute forme d'activité physique, le ménage comme les autres, semble bénéfique en termes de prévention des cancers. Cette étude montre que, si la pratique de toute forme d'activité physique conduit à une réduction du risque de cancer du sein, l'activité la plus bénéfique consisterait à faire le ménage ! L'étude en question se fonde sur l'analyse de données concernant plus de 200 000 Européennes âgées de 20 à 80 ans, suivies pendant environ six années. Il est apparu que l'activité physique la plus protectrice est l'accomplissement des tâches domestiques (comprenant le ménage, la lessive, la cuisine, le jardinage, le soin des enfants...). L'effet de cette forme d'activité physique semble plus important que celui des activités dites «récréatives» (marche, vélo, sport...) ou de l'éventuelle activité physique liée à la profession des participantes. L'essentiel à retenir est donc que s'activer diminue le risque de cancer du sein. Il est recommandé de pratiquer au moins 30 minutes d'activité physique d'intensité modérée au moins 5 jours par semaine, ou 20 minutes d'activité d'intensité élevée 3 fois par semaine. S'astreindre à cette discipline finalement peu contraignante permet non seulement de réduire le risque de cancer du sein, mais aussi celui du cancer du côlon et peut-être celui de l'utérus. Cela sans parler de tous les autres «avantages» d'une activité physique sur le corps et la santé de l'individu.