Evoquant l'histoire du Doyen, ce qui se fait actuellement au niveau du club et les espérances de la jeunesse mouloudéenne, Abdelkader Kribi nous dira : «Censés de remettre de l'ordre dans la maison, les nouveaux locataires de la belle villa de Chéraga n'ont fait, de près ou de loin, que programmer à grande échelle la déroute du club. Ni les milliards de Sonatrach jetés par les fenêtres dans le recrutement tous azimuts, sans réflexion aucune, mais surtout sans compétence aucune ni les promesses des dirigeants n'ont changé la donne. Notre équipe, la pauvre équipe constellée pourtant de "stars", de socles en mauvaise basse, ne fait que plonger la tête en avant. Pour un échec, les comploteurs de l'été de la honte ne pouvaient réussir mieux. Le 12 juin 2008 restera comme une tache sombre dans toute l'histoire du Mouloudia d'Alger. Un plan machiavélique de déstabilisation a été minutieusement préparé à partir de Rome et exécuté de main de maître le 26 juin 2008. Est-il possible que toute la vérité soit là dans cette bête immonde qui ne connaît que l'instinct de détruire ? Par le biais de la manipulation, les activistes, en mal de pouvoir, aidés par un milieu spécialisé dans la déstabilisation et la destruction, n'avaient pas hésité à plonger le club dans une crise multiforme et un conflit entre personnes sans précédent. J'ai essayé dans la mesure de mes possibilités d'attirer l'attention de M. Drif sur la gravité de la situation. Alors que nous attendions une réaction salutaire du seul décideur (Rachid Marif), contre toute logique et en dépit de nos mises en garde, ce dernier a préféré inscrire sa démarche dans l'aventurisme en décidant de larguer le club à une association devenue CSA (Club sportif amateur). Une aberration ! Le désastre aujourd'hui est total : un club – la fierté des jeunes – jeté aux oubliettes, une planification à long terme inexistante. Un monument du sport algérien est en train de sombrer, comme sont en train de sombrer les derniers rêves d'une jeunesse mouloudéenne désemparée qui n'a plus la joie du stade, la joie de son Mouloudia.»