Les prochaines élections de la FAF et de la LNF, prévues pour le 1er trimestre de l'année prochaine promettent d'être serrées si l'on juge par la qualité des candidats potentiels. C'est ainsi que pour la succession de Hamid Hadadj à la tête de la Fédération de football, deux “gros morceaux” sont annoncés pour le scrutin, il s'agit de l'ex-président de la FAF, M. Mohamed Raouraoua et du premier responsable de l'USM Alger, Saïd Allik. Un autre outsider a affiché également son intention de briguer un mandat à la FAF, il s'agit de Abdelkader Chaâbane, ex-DTNA. Les observateurs prêtent également l'intention au président de l'ESS, M. Abdelkrim Serrar, une “ambition secrète” de se mêler à la course. Contacté hier par nos soins, Mohamed Raouraoua n'a pas voulu commenter les informations parues dans la presse à propos de sa volonté de revenir à la tête de la Fédération de football estimant qu'il est “normal qu'à la vielle d'une telle élection que des spéculations alimentent la presse nationale toujours aussi friande de ce genre de potins de coulisses”. En fait, les spécialistes de la maison fafienne ont-ils fait le lien entre une récente rencontre entre le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Hachemi Djiar, et Mohamed Raouraoua, perçu comme une “caution” des pouvoirs publics pour celui qui a été le premier en 2002 à contribuer à l'organisation d'un conseil interministériel pour le football. En tout cas, M. Raouraoua ne le confirme pas donc mais il est vrai qu'il ne dément pas non plus. “On verra bien d'ici là”, ajoute-t-il avec une pointe certaine d'ironie. En revanche, pour Saïd Allik, une candidature reste dans le domaine du possible. “Franchement, pour le moment je n'ai rien décidé, mais j'avoue que beaucoup de dirigeants de club et d'autres structures m'ont demandé de le faire”, nous a-t-il confié hier. Et d'ajouter : “En tout cas, si je me porte candidat, c'est surtout pour barrer la route aux opportunistes qui veulent accaparer la gestion du football.” À qui Allik fait-il allusion ? Motus et bouche cousue ! Plus direct, le président de l'ESS, Abdelkrim Serrar, avoue qu'il est franchement tenté par le challenge de la FAF. “Je ne suis pas encore candidat, de toute façon, c'est encore tôt pour le faire, mais je dois dire que je suis intéressé par la présidence de la FAF. Je veux le faire à condition que les pouvoirs publics s'engagent à mettre en place un véritable plan de relance pour le football. J'estime que sans volonté politique, la FAF ne peut rien faire”, souligne à juste titre le boss sétifien. En outre, le président sortant, Hamid Hadadj, briguerait-il un nouveau mandat ? Pour le moment, Hadadj ne s'exprime pas sur le sujet ; il n'a pas non plus dit qu'il renonçait à son poste mais aux yeux de la loi, il lui sera difficile de tenter le défi. En effet, le décret 05-405 ne lui permet pas de se porter candidat une nouvelle fois puisqu'il est interdit au président sortant de briguer un second mandat consécutif. Le MJS n'a pas non plus spécifié qu'il aurait une exception pour la FAF. SAMIR LAMARI