Palettes n L'exposition de l'artiste peintre Dalil Saci qui se tient jusqu'au 5 décembre à la Galerie Samsom – théâtre de verdure – s'organise tout en couleurs et en lumière. «La lumière m'a souri idéalement, par un jour très chaud du mois d'août 2007, sur les bords de la plage de Zéralda (Alger), pour me faire découvrir l'univers des couleurs insoupçonnées, qu'elle contient dans l'espace de notre majestueuse terre, que l'on ne perçoit nullement à l'œil nu», dira Dalil Saci. Tel a été en effet le «déclic» pour cette nouvelle forme d'expression de l'art, de l'artiste qui a innové, et c'est peu dire, dans les arts plastiques. En effet, une très belle exposition tout en couleurs et en lumière s'offre généreusement au regard. Une cinquantaine d'œuvres, aussi originales les unes que les autres, ont créé l'émerveillement de l'assistance, venue nombreuse, découvrir et apprécier ce «nouveau genre» d'expression plastique. Un jeu féerique de couleurs et de pixels, aidé par l'apport de la technologie numérique, a fait dire à l'artiste : «Ma surprise fut merveilleuse, totale et inattendue, lorsque après de longues recherches et traitements de mes propres prises de vue numériques, j'ai abouti à faire ressortir ces couleurs féeriques bien cachées.» Zenkat el Casbah, Sidi Fredj, Lumières tassiliennes ou encore Magie de la lumière ont effectivement donné de la magie et de la lumière à toutes ces œuvres, qui représentent, pour la plupart, la beauté infinie de l'Algérie. «Toutes les œuvres, que je présente dans cette collection exclusive, font appel à cette lumière divine avec ses compositions enchantées, bien loin de notre imagination créative, en s'appuyant sur une gamme chromatique tout à fait naturelle, que nous offre l'espace, tous les jours que Dieu fait, dans toute sa splendeur si riche et si diversifiée, pour notre enchantement», dira, en résumé, Saci à propos de cette collection d'œuvres, et pour conclure, une critique d'art de l'artiste peintre Louisa Maâcha : «Voilà, sous mes yeux, les pinceaux virtuels courir et les couleurs numériques se mêler les unes aux autres; c'est un émerveillement unique !» A signaler que l'exposition a été rehaussée, lors du vernissage, hier, par la lecture poétique et littéraire, de textes de Dalil Saci, par Benyoucef Hattab, comédien, un accompagnement musical de circonstances, de Zakia Kara-Torki, et une animation de Hamdane.