Après Harry Potter, Beedle le barde : la romancière britannique J.K. Rowling publie simultanément ce jeudi dans de nombreux pays, dont la France, un recueil de contes dont les droits d'auteur iront à l'association Children's High Level Group en faveur de l'enfance qu'elle a fondée et préside. En décembre 2007, un exemplaire de l'ouvrage rédigé à la main par J.K. Rowling avait atteint 1,95 million de livres (2,7 millions d'euros), lors d'une vente aux enchères chez Sotheby's à Londres. Face à l'engouement suscité par la vente, l'auteur de la saga Harry Potter, dont les sept volumes se sont déjà vendus à plus de 400 millions d'exemplaires dans le monde, a décidé de publier ces Contes de Beedle le barde, dont il n'existait jusque-là que sept exemplaires écrits de sa main. Le lancement «mondial» du recueil d'environ 130 pages se fait aujourd'hui, jeudi, dans dix langues différentes, notamment en Europe et aux Etats-Unis, selon son éditeur français Gallimard. De Beedle, on ne sait pas grand-chose. Sinon que l'unique gravure connue de ce sorcier du XVe siècle, bienveillant envers ceux qui n'ont pas de pouvoirs magiques, le représente avec «une barbe exceptionnellement foisonnante». Les inconditionnels d'Harry Potter ne retrouveront pas non plus leur héros, dont les aventures sont sensées se situer dans le temps bien après les contes. Les Contes de Beedle le barde constituent un recueil d'histoires écrites à l'intention des jeunes sorciers et des jeunes sorcières», écrit J.K. Rowling dans une préface au recueil. Des contes plutôt classiques où la vertu est récompensée et la méchanceté punie. Certains contes ne comptent que six à huit feuillets, suivis de commentaires du professeur Dumbledore, le directeur de l'école de sorcellerie de Poudlard, en forme d'explication de texte. «Ils appartiennent à l'univers d'Harry Potter, ce sont des contes que les jeunes sorciers écoutent. C'est un classique du monde de Poudlard», explique Catherine Bon, éditrice française de J.K. Rowling chez Gallimard Jeunesse.