Indice n Le deuxième colloque sur «Le transfert du savoir-faire, modernisation et développement économique» a été ouvert hier samedi à l'hôtel Mercure ( Bab Ezzouar) et sera clôturé demain. «Nous sommes là pour affirmer notre volonté de servir l'Algérie et nous ne ménageons aucun effort à cet effet. Nous voulons discuter avec le gouvernement pour mettre en place les mécanismes de coopération et les modalités de notre intervention directe dans le développement économique de notre pays», nous a déclaré Farid Bensebaa, vice-président de l'association des compétences algériennes (l'ACA), organisatrice de l'événement et qui regroupe la diaspora algérienne établie à l'étranger. Notre interlocuteur s'est réjoui de la réponse du gouvernement qui, selon lui, vient de «confirmer sa disponibilité à travailler avec les compétences algériennes établies à l'étranger, dans le cadre d'un partenariat impliquant les entreprises et les industriels». L'ouverture du colloque a été marquée par la lettre adressée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika aux participants, lue par le conseiller Ali Boughazi. Le premier magistrat du pays qui s'est dit «convaincu» que le programme qui sera élaboré lors de cette rencontre, aura «un effet multiplicateur dans la récupération, par tous, des efforts de chacun». Il a estimé également qu'avec l'apport de ces compétences établies à l'étranger et celui de tous les Algériens, «tous les espoirs sont permis». Le président a exprimé sa grande satisfaction de voir «les enfants de l'Algérie établis à l'étranger venir apporter leur concours au redressement de leur pays, en mettant leurs compétences à son service. Cela vous honore et nous conforte dans le sentiment que les Algériens ont toujours été, au moment voulu, un exemple d'abnégation et de patriotisme». M. Bouteflika a, par ailleurs, appelé tous les Algériens à s'investir dans cet effort, en «concourant à l'émergence d'un environnement propice à l'éclosion de nouveaux modes de régulation et de médiations sociétales». Cette lettre du président de la République a été perçue comme un» acquis «par les participants au colloque. Les interventions du ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger, M. Djamel Ould Abbès, et du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M . Rachid Haraoubia, ont eu également un impact «très favorable», ont-ils estimé. Le colloque devrait s'achever par des conclusions et des propositions qui seront soumises au gouvernement, a encore précisé M.Bensebaa, afin d'élaborer le plan d'action permettant «l'implication de l'ensemble des cadres dans le processus du développement social et économique de l'Algérie». l Plusieurs chercheurs algériens établis à l'étranger ont émis le vœu de mettre en place des opportunités et un espace où les compétences de l'intérieur et de l'extérieur du pays puissent se retrouver et échanger leurs connaissances. Un projet «qu'il faut concrétiser dans quelques mois au vu de son importance», ont-ils souligné. L'ACA qui est actuellement composée actuellement de1000 cadres algériens établis à l'étranger veut , ainsi, s'élargir à «l'ensemble de ceux qui ont la volonté de servir l'Algérie qu'ils soient établis ici ou ailleurs», a dit Farid Bensebaâ. 100 milliards de dinars pour la recherche scientifique l Une enveloppe de 100 milliards de dinars a été dégagée pour la réalisation d'une stratégie de la recherche scientifique 2008-2012 en Algérie, indiqué, hier, Hafid Aourag, directeur général de la recherche scientifique. Cette stratégie de recherche scientifique compte, selon lui, 101 actions de recherche liées aux différents secteurs du développement du pays. Des actions, qui concernent 34 domaines liés au développement national, notamment les ressources en eau, l'énergie, l'urbanisme, l'aménagement du territoire et la désertification. «Des centres de transfert technologique (CTT) sont en cours de construction dans chaque région du pays, à l'Est, l'Ouest et au Centre, dans le cadre de cette stratégie», a-t-il indiqué, soulignant que ces centres devront servir de «passerelles» entre l'université et le secteur de l'industrie, dans le but de promouvoir la recherche.