Aujourd'hui, l'Etat, par la voix de son Premier ministre Ahmed Ouyahia lors de la présentation de son plan d'action devant les députés hier dans l'hémicycle de Zighoud-Youcef, fait du retour de l'Algérie sur la scène sportive mondiale et dans les grandes compétitions internationales, un des défis du gouvernement. Selon le Premier ministre, l'Etat ne lésinera pas sur les moyens financiers pour mener à bien ses projets, à commencer par la réorganisation du système d'aide publique au sport et l'entame de grands chantiers, notamment en matière d'infrastructures. Et les derniers résultats de notre football, considéré comme la locomotive de toutes les autres disciplines sportives, sont perçus comme un signe encourageant pour la relance de la balle ronde nationale qui fait encore face à d'énormes problèmes : l'amateurisme et le bricolage qui règnent au sein des instances dirigeantes, la progression des phénomènes de la violence et de la corruption autour des matchs de football, le manque de stades dans certains pôles importants, comme Alger, Oran, Constantine et Tizi Ouzou (des projets sont inscrits, mais qui tardent à voir le jour) et de centres de formation et l'absence de mise à niveau des autres enceintes. Sans oublier l'absence d'une stratégie de formation claire et inscrite sur le long terme, emmenée par une Direction technique nationale (DTN) forte s'appuyant sur des staffs techniques stables et compétents.