Il y a quelques jours, M.Laksaci a affirmé que l'Algérie est à l'abri des conséquences de la crise financière mondiale. Le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, s'expliquera devant les députés le 6 octobre prochain pour répondre à certaines interrogations en rapport avec la crise financière mondiale. Les députés, de retour à l'hémicycle Zighoud-Youcef à partir de dimanche prochain, écouteront d'abord le rapport annuel du gouverneur de la Banque d'Algérie avant de l'interpeller sur les perspectives financières en Algérie. Il sera ainsi, le premier officiel à s'exprimer directement sur cette crise mondiale au moment ou le ministre des Finances observe un silence inquiétant. Il y a quelques jours, M.Laksaci a affirmé que l'Algérie est à l'abri des conséquences de la crise financière mondiale. «Le niveau important des réserves officielles de change et la stabilisation du taux de change effectif réel du dinar constituent, aujourd'hui, pour l'Algérie, une double garantie face à ce type de chocs externes», a affirmé, hier, Mohamed Laksaci lors d'une réunion-bilan. Le gouverneur de la BA, qui a réuni les présidents-directeurs généraux des banques nationales et étrangères, a tenté de lever le flou et d'apaiser les esprits. Soutenant cette thèse rassurante, il a cité l'augmentation des placements dans les actifs non risqués: «La Banque d'Algérie a augmenté davantage les placements dans les actifs non risqués», a-t-il avancé. Cependant, il a observé que «le challenge est de préserver la viabilité à moyen et à long termes de la balance des paiements au moyen d'une compétitivité externe hors hydrocarbures». Dans sa communication, il a apporté des éléments de réponse appropriés qui écartent tout impact de la crise sur l'économie nationale. Selon l'orateur, la diversification des devises de placement et la poursuite d'une gestion prudente des réserves de change ont permis à l'Algérie de faire face, dans une large mesure, aux turbulences que connaissent actuellement les marchés financiers internationaux. Par ailleurs, le bureau de l'Assemblée populaire nationale (APN), s'est réuni avant-hier sous la présidence de Abdelaziz Ziari. La réunion a été consacrée à l'élaboration du calendrier des travaux de l'Assemblée lors de la reprise des séances plénières. Lesquelles se dérouleront en effet, pendant la période allant du 5 au 9 et du 15 au 23 octobre, a indiqué un communiqué de l'APN. Même si les projets à étudier ont été indiqués les députés resteront toutefoissuspendus à l'annonce de la révision de la loi fondamentale, qui tarde à voir le jour. Le projet de l'amendement de la Constitution serait apparemment au menu de cette session. L'annonce faite récemment par le chef du gouvernement sur l'imminence de sa révision reste un signal fort confirmant que le projet ne tarde pas à voir le jour. «La révision de la Constitution est proche, proche, elle aura lieu avant mars 2009», a déclaré le secrétaire général du RND, lors d'une conférence tenue à l'issue du conseil national du parti. Le chef du gouvernement avait également précisé que la révision se fera par voie parlementaire. Aussi, il est fort probable que le projet de la révision soit présenté durant la première session au plus tard ou à la deuxième session. Par ailleurs, le communiqué de l'Assemblée indique que le bureau de celle-ci a procédé à l'examen des deux questions orales et des dix questions écrites déposées à son niveau et décidé de les soumettre au Gouvernement, car remplissant les conditions de forme. Comme il a également examiné la proposition de loi organique amendant l'ordonnance n°07-97 du 6 mars 1997, portant loi organique relative au régime électoral amendée et complétée. Le bureau qui a approuvé ledit texte en la forme, a décidé de le soumettre au gouvernement.