Perspective n Le projet de développement du secteur, qui nécessite un investissement global de 308,2 milliards de dinars, dont 37,6 en financement public. L'installation d'une commission intersectorielle pour la mise en œuvre et le suivi d'exécution du Schéma directeur du développement des activités de la pêche et de l'aquaculture (Sddapa) a été vivement recommandée, hier dimanche, par les participants à une journée d'étude sur la mise en œuvre de ce schéma à l'horizon 2025. Cette commission, ont ils précisé, est à même de résoudre tous les problèmes qui entravent, actuellement, le secteur de la pêche et des ressources halieutiques, à tous les niveaux. La journée d'étude organisée par le ministère et la direction locale du secteur a insisté également sur la nécessité d'impliquer les professionnels et les scientifiques dans la mise en œuvre de ce schéma ainsi que l'élaboration de cartes synoptiques des investissements au niveau de la wilaya. Le volet communication entre les différentes administrations et partenaires doit être renforcé pour faciliter l'exécution du Sddapa ont signalé les participants qui ont demandé «l'intégration de l'aquaculture dans le secteur de l'agriculture». Intervenant lors de la cérémonie d'ouverture de cette rencontre, le directeur des études prospectives et des investissements du ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques a présenté les grandes lignes de ce schéma adopté en conseil de gouvernement le 16 octobre 2007. Ce Sddapa, qui nécessite un investissement global de 308,2 milliards de dinars, dont 37,6 en financement public, portera, a indiqué Rabhi Khaled, notamment sur la création de sept zones de gestion integrées de la pêche et de l'aquaculture à travers 14 wilayas du littoral et 53 zones d'activités aquacoles. 1 493 unités nouvelles de pêche seront introduites, ce qui permettra de générer 23 661 postes de travail directs et 71 000 indirects, ce qui assurera une production de l'ordre de 221 000 tonnes de poissons contre 139 500 tonnes en 2005. Le schéma en question verra aussi la création d'un observatoire national socio-économique et financier dans le cadre de la coopération et du partenariat avec la FAO, d'une agence nationale de gestion intégrée de la pêche et de l'aquaculture et d'une autre pour le développement de l'aquaculture. Plusieurs communications au programme de cette journée ont permis aux représentants de différents secteurs (pêche, travaux publics, agriculture...) de mettre l'accent sur les potentialités de la wilaya de Aïn Témouchent dans ce domaine. Lors des débats, les intervenants ont surtout insisté sur la nécessité de coordonner les efforts des intervenants auprès du secteur de la pêche et de l'aquaculture, pour améliorer les rendements de production.