L'olivier est un arbre autochtone au Maghreb. Cependant, on pense que sa naturalisation a été faite par les Phéniciens. La linguistique semble confirmer cette hypothèse. En touareg, le nom de l'olivier, ahatim, est probablement emprunté au phénicien zytim. Le nom est également emprunté dans d'autres dialectes, mais à l'arabe, zitun (MC, Chl). Il existe cependant un nom berbère, azemmur, avec le sens d'olives, et tazemmurt, olivier, commun à un certain nombre de dialectes : azemmur «olive» (ghadames), azemmur, «olives» tazemmurt, «olivier greffé» (siwa), azemmur, «olives», tazemmurt «olivier greffé» (nefousa), azemmur «olivier greffé, olives» tazemmurt, azemmur, «olivier greffé» (kabyle), azemmur, «olives» tazemmurt, «olivier greffé» (chaoui). Le mot n'est pas ignoré des dialectes qui emploient zitun, mais dans le sens d'«olivier sauvage» : azemmur «olivier sauvage» (Maroc central), azemmur, «olivier sauvage» (chleuh), izmer, «olivier sauvage» (rifain). Dans les autres dialectes, l'olivier sauvage ou oléaster, est nommé de diverses façons, mais on relève une appellation commune : zebbuj, azebbuj (nefousa, ghadames, siwa), az'ebbuj (rifain, kabyle, chleuh).