Fin 2007, Ralf Schumacher a quitté la F1, son contrat avec Toyota prenant fin. L'Allemand, qui a tout de même disputé 180 Grands Prix, pour six victoires, a tenté sa chance en 2008 en DTM, le championnat allemand des voitures de tourisme, chez Mercedes. Avec un résultat assez loin de ses ambitions : aucune victoire et la 14e place finale, si bien que son contrat n'a pas été renouvelé. Son avenir dans le monde du sport automobile est donc en pointillé, ce qui n'inquiète pas trop le principal intéressé. «Personne ne doit s'inquiéter pour moi. Si on met la compétition automobile à part, il me reste suffisamment de projets pour ne pas m'ennuyer», a-t-il ainsi déclaré dans Bild. Il se pourrait ainsi que le petit frère de Michael rebondisse dans la compétition sur mer. Ecclestone pas inquiet pour l'avenir l Alors que la crise financière a déjà poussé un constructeur, Honda, à jeter l'éponge en F1, et que Suzuki et Subaru se sont retirés du WRC, Bernie Ecclestone, le gérant des droits commerciaux de la discipline, n'est pas inquiet pour l'avenir. «Il est clair que la crise financière mondiale touche tout le monde, y compris l'industrie automobile, mais elle ne devrait pas affecter sérieusement la F1», explique le Britannique. «D'après ce que je sais, tous les tickets ont déjà été vendus pour la plupart des Grands Prix de l'année prochaine», ajoute-t-il pour confirmer son point de vue. Il semblerait néanmoins que ces affirmations sont fausses. Il reste encore des places à vendre un peu partout, ce qui est d'ailleurs logique à cette période de l'année, alors que la première course aura lieu en mars en Australie. Ecclestone appuie également sa théorie sur les contrats qu'il a signés avec LG et DHL, deux multinationales : «C'est bien simple, les grandes entreprises, qui veulent afficher leurs logos dans le monde entier, comprennent que la F1 est le moyen le plus économique de faire ça.»