L'Algérien n'est pas un grand consommateur d'huile d'olive et, avec la cherté du produit qui est enregistrée ces dernières années, son utilisation est devenue très parcimonieuse par les familles. Celles à faible revenu et qui arrivent à produire des quantités suffisantes d'huile préfèrent vendre une bonne partie de la production et contribuer ainsi au budget familial. L'huile extraite à froid et à sec, suivant un procédé traditionnel qui consiste à triturer le fruit en le piétinant pour en extraire le précieux liquide jaune, est considérée comme un produit de luxe servi dans les repas d'occasion ou donné comme traitement pour les malades ou les enfants. D'ailleurs, ce procédé tend peu a peu à disparaître, les producteurs préférant recourir aux huileries. La consommation annuelle d'un Algérien est de 0,7 litre, ce qui est nettement inférieur à la consommation de nos voisins des autres pays de la Méditerranée. Les plus grands consommateurs sont les Grecs avec une moyenne annuelle de 20 litres par habitant, suivent les Tunisiens avec 9 litres par habitant, puis les Italiens et les Espagnols avec 08 litres. Il est, toutefois, à noter que l'Espagne demeure le premier producteur mondial d'huile d'olive.