Selon M. Mendil, le DG de l'institut technique de l'arboriculture fruitière et de la vigne , l'algérien ne consomme qu'un litre d'huile d'olive par an alors que la moyenne mondiale est de 7 à 8 litres par an. Les Espagnols consomment entre 15 et 16 litres d'huile d'olive par an. Ce faible taux de consommation est expliqué par la quantité très faible de la production qui est de 35 000 tonnes par an. Alors que la Tunisie par exemple produit 220 000 tonnes par année. «Il faut atteindre une superficie de 500 hectares pour qu'on puisse atteindre la moyenne mondiale de consommation de l'huile d'olive en Algérie», souligne M. Mendil. Ce dernier explique que pour le moment la culture de l'olivier en Algérie reste toujours une activité de subsistance avant d'être une activité économique. Autrement dit : «nous n'avons pas encore des grands producteurs avec des dizaines d'hectares d'oliveraies comme c'est le cas par exemple en Italie, en Espagne ou en Tunisie», souligne-t-il.
