L'Écossais de 21 ans a conservé son titre, hier, à Doha. À une semaine de l'Open d'Australie, Andy Murray, numéro 4 mondial, est déjà prêt. Au point d'être l'un des favoris du Grand Chelem. Andy Murray a une grande qualité : il est sûr de lui. Ainsi, quelques minutes après sa victoire, hier, en finale du tournoi de Doha face à Andy Roddick (6-4, 6-2), il estimait, sains peine, qu'il avait été le meilleur que son adversaire: «Je ne lui ai pas fourni beaucoup d'occasions de me battre au fond du court. Comme j'ai servi solidement, dès que j'ai breaké, les choses se sont simplifiées.» L'Écossais, numéro 4 mondial, est un ambitieux qui n'a pas de limites. À 21 ans, il semble, même, capable de détrôner Rafael Nadal au sommet du tennis mondial. A seulement 21 ans, le natif de Dunblane (Ecosse) ne cesse de gagner des places au classement ATP. En 2005, après avoir joué une finale, Murray pointe à la 64e place. L'année suivante, il termine, fin décembre, à la 17e place avant de prendre la 11e place en 2007. Mais le plus dur reste à faire pour l'actuel numéro no4 mondial: dépasser Djokovic, Federer et Nadal. Un défi à la hauteur de son talent. Tournoi de Sydney Retour gagnant de Serena Williams Serena Williams, pour son retour deux mois après son forfait au Masters à cause d'une blessure aux adducteurs, a été peu brillante, malgré son impressionnant collier de diamants, devant Samantha Stosur qu'elle a battue très difficilement dimanche au 1er tour à Sydney. La cadette des sœurs Williams, N.2 mondiale et tête de série N.1, le cou ceint d'un collier de 427 diamants prêté pour la circonstance par un joaillier de Sydney, a dû sauver quatre balles de match au deuxième set avant de se défaire de l'Australienne, 46e mondiale, en trois sets 6-3, 6-7 (4/7), 7-5 et 2 heures et demie. «Je n'ai pas été à mon meilleur niveau aujourd'hui, j'ai raté beaucoup de points faciles», ne pouvait pas éviter de reconnaître la N.2 mondiale au cours de la conférence de presse d'après-match, tout en affirmant être «prête pour l'Open d'Australie». «J'ai suffisamment de tennis en moi et des années et des années de matches... si je ne me sens pas prête maintenant, il faudrait peut-être que je songe à trouver une autre occupation», a ajouté Serena Williams, à qui les années impaires réussissent bien à Melbourne, où elle a remporté l'Open d'Australie en 2003, 2005 et 2007.