Phénomène n L'urticaire aiguë est souvent impressionnante chez l'enfant du fait de son caractère généralisé, fébrile et hémorragique. Les signes de gravité sont respiratoires et digestifs. Chez le nourrisson, la première cause d'urticaire est l'APLV (Allergie aux protéines de lait de vache). Chez le petit ou grand enfant, l'hémorragie virale infectieuse domine. Dans le chapitre des mécanismes non immunologiques à l'origine des urticaires, l'on peut citer des facteurs physiques tels que le froid, la chaleur ou le traumatisme. Ces facteurs renferment, aussi, une allergie à des animaux marins (méduses) ou végétaux (les orties, plantes marines) et des aliments tels que les œufs, le chocolat, la fraise et le fromage gruyère. Les causes médicamenteuses sont très souvent incriminées. Certains médicaments peuvent en effet être des facteurs déclencheurs des urticaires. Les médecins mettent en cause certains produits cosmétiques, et préviennent contre certains gestes, a priori anodins, comme par exemple exercer une pression sur une partie du corps à l'aide d'une ceinture. Dans cette catégorie, il y a lieu de citer la pénicilline, les sulfamides, les barbituriques et l'aspirine. Les aliments riches en histamines, à l'instar des crustacés et le fromage, sont une autre cause d'urticaires. Des allergies à certains aliments (protéine de lait de vache, œufs, poissons, colorants, conservateurs et autres levures) déclenchent les urticaires au même titre que certains foyers infectieux (caries, sinusites…) et les parasites intestinaux. Les urticaires peuvent en outre être d'origine thermique, et provoquées par la conjonction chaleur-froid suite à un contact avec des liquides froids par exemple. Aussi, l'urticaire peut être due à la lumière visible, et les sujets qui en sont le plus souvent atteints sont les jeunes adultes et les femmes. L'urticaire à l'eau (aquagène, due au contact de la peau avec l'eau) est une autre manifestation de cette pathologie. De même que l'urticaire solaire qui se manifeste par des éruptions urticariennes typiquement localisées aux zones les moins exposées au soleil telles que le décolleté et le bras. Selon les spécialistes, la proportion physique (urticaires dues à des facteurs déclencheurs externes) s'est avérée être relativement stable au cours de ces dernières décennies ( soit environ 15-20% de toutes les autres formes d'urticaires). Pour traiter les urticaires, ils recommandent un traitement à base d'antihistaminiques, mais attirent l'attention sur le risque de somnolence que peut avoir ce genre de traitements.