Position n Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP) a expliqué les raisons qui ont poussé son parti à opter pour l'actuel président à la prochaine élection présidentielle. Le président du MSP, Abou Djera Soltani, est revenu, hier, sur les raisons ayant poussé son mouvement à soutenir Abdelaziz Bouteflika à briguer un troisième mandat à la prochaine élection qui aura lieu en principe, au mois d'avril prochain. Ce choix est justifié, d'après Soltani, qui intervenait lors du forum du quotidien arabophone El-Bilad au centre international de presse, par la force des objectifs tracés dans le programme du Président, à savoir : «La consolidation de la stabilité sociale, le parachèvement du processus de la réconciliation nationale, l'élargissement du programme de relance économique et le soutien des causes justes à l'instar de la cause palestinienne.» selon Soltani son mouvement est fin-prêt à se lancer dans l'opération de la collecte de signatures en faveur du candidat de son choix. Ceci dit, la formation de Nahnah attend l'annonce officielle de la candidature du président en exercice à la prochaine élection pour entamer l'opération. Cela se fera, affirme-t-il, avec ses partenaires de l'Alliance présidentielle qui ont opté également pour le même candidat. Mieux, le mouvement islamiste compte mettre les bouchées doubles, en compagnie du FLN et du RND afin d'inciter les citoyens à participer massivement aux élections prochaines. «Nous voulons instaurer un véritable partenariat politique au sein de l'Alliance», dira-t-il. Dans ce chapitre, l'orateur indiquera que son parti demeure un défenseur de l'idée de l'élargissement de ce «partenariat politique», à d'autres formations des mouvements politique, social et syndical. Par ailleurs, l'invité du Forum d'El Bilad s'est étalé sur la question palestinienne. A ce propos, le porte-parole de l'ex -Hamas a tenu à saluer la position de l'Algérie et le soutien indéfectible des autorités à la résistance palestinienne et au peuple de Gaza. Le conférencier répliquera à ceux ayant critiqué la position algérienne, en reprochant aux autorités officielles d'avoir adopté un «mutisme», que l'Algérie a agi par des faits et non par des «discours poétiques» qui n'apportent rien aux habitants de Gaza, énumérant les différentes aides octroyées aux Palestiniens durant cette crise. Concernant la crise qui secoue son mouvement, en l'occurrence le conflit qui l'oppose à Abdelmadjid Menacera, vice-président du parti, Soltani a annoncé que le MSP a définitivement clos le dossier. D'après lui, le madjlis echoura, instance suprême du parti, a statué sur ce point en donnant un délai d'un mois aux dissidents (le groupe de Menacera) pour que ces derniers décident de revoir leur position et respectent les instances du parti à défaut, «la commission de discipline sera contrainte de trancher sur cette affaire en appliquant les règles du Mouvement», a-t-il averti. Enfin, le leader islamiste a réitéré la position de sa formation, plaidant en faveur de la levée de l'état d'urgence en vigueur dans le pays depuis les troubles causés par le FIS dissous en 1991.