Choix n L'Orchestre symphonique national entretient et développe de plus de plus un rapport de proximité avec son public. L'Orchestre symphonique national (OSN) table depuis quelques années sur les activités de proximité en vue de promouvoir la musique universelle ainsi que la musique symphonique algérienne, puisée dans le patrimoine national. Et cela notamment à travers des représentations dans tout le territoire national que l'OSN ne cesse de multiplier et de renforcer. Ainsi, le nombre de wilayas où l'orchestre symphonique s'est produit durant l'année 2008 s'élève à 38. Par ce travail de décentralisation, l'Orchestre symphonique national s'assigne aussi comme objectif de faire découvrir à un public le plus large possible, les créations des jeunes compositeurs algériens en suscitant en lui l'engouement pour le symphonique et l'universel. C'est également une manière pour l'orchestre de se faire connaître et en même temps de faire connaître le travail qu'il mène. Outre le travail de proximité, l'orchestre symphonique accorde dans son programme un intérêt particulier à la formation, telle que les résidences d'artistes. La première a eu lieu, pour rappel, en 2007 en collaboration avec les Egyptiens. D'autres ont suivi. Qui dit formation, dit échange. Aussi, l'orchestre symphonique national entretient un travail de partenariat avec des orchestres symphoniques étrangers, tel que celui de Tunisie et du Caire. Il y a eu également des échanges avec les Italiens. Pour faire preuve de plus de professionnalisme et davantage d'universalisme, l'orchestre symphonique national avait fait - et fera - inviter de grands maestros et d'éminents musiciens étrangers à diriger, le temps d'une représentation, l'orchestre. Le but, selon Abdelkader Bouâzarra, directeur de l'OSN, est «de permettre à nos jeunes musiciens de connaître et de s'imprégner de leur savoir». Durant cette année, des musiciens de l'orchestre symphonique national joueront en France dans l'orchestre Divertimento, orchestre avec lequel «sera établi un partenariat», signale Abdelkader Bouâzarra. Ce dernier estime que le niveau de l'orchestre s'est amélioré depuis sa création en 1992 grâce à la multiplicité des concerts et notamment grâce aux échanges et à la formation. Enfin l'orchestre symphonique national dont le répertoire ne cesse de s'enrichir en se diversifiant, ambitionne depuis quelques années de créer un Festival international de la musique symphonique, ou au moins celui de musique de chambre.