Résumé de la 40e partie n Une des filles du père aux sept filles veut se mesurer à un de ses cousins. Elle veut savoir qui, des deux, se montrera le plus intelligent... Le père va retrouver son frère et lui fait part du projet de sa fille. l'homme se met à rire. — ta fille veut se mesurer à un de mes fils ? C'est insensé ! — tu refuses de relever le défi ? — non bien sûr… — alors, délègue l'un de tes fils et laisse nos enfants faire le tour du monde ! — j'accepte ! Le père des garçons, qui se trouve être riche, achète un cheval, il le harnache et le met à la disposition de son fils aîné. — va, mon fils. Montre à ton oncle que tu vaux plus que sa fille ! — n'aie criante mon père, je saurais me montrer plus débrouillard qu'elle ! Le père aux filles, lui, qui est pauvre, à part une gourde et du pain, n'a rien d'autre à offrir à sa fille. — va ma fille, que Dieu soit avec toi ! La fille rejoint son cousin. Celui-ci la regarde avec amusement. — où est ta monture, ma cousine ? — je n'en ai pas, mon cousin ! — et comment comptes-tu faire le tour du monde ? — a pied ! — mais c'est insensé. Viens plutôt te mettre derrière moi… Cela nous permettra de faire un bout de chemin ensemble ! — j'accepte ! Elle monte en croupe, derrière lui. Ils vont ainsi cheminant. Alors que le cousin a vite fait de consommer son viatique et son eau, la jeune fille mange et boit très peu, pour économiser ses provisions. Ils traversent une région désertique. Le jeune homme a soif. Il prend sa gourde, mais elle est vide. — ma cousine, as-tu encore de l'eau ? — oui, mon cousin ! — veux-tu m'en donner ? — je veux bien, mais à condition que tu me donnes ton burnous ! Sans hésiter, le jeune homme se défait de son burnous et le remet à sa cousine qui le met aussitôt sur ses épaules. Il marche longuement. Le garçon est de nouveau torturé par la soif. — Ma cousine, de l'eau par pitié ! — donne-moi ta gandoura… Ils vont encore, puis il a de nouveau soif. — donne-moi ton cheval, lui dit la jeune fille. Il lui remet son cheval. Le jeune homme n'a plus de burnous ni de gandoura ni de cheval. Honteux, il préfère se séparer de sa cousine (à suivre...)